Bon nombre d’Alsaciens en ont le sentiment : aujourd’hui, tout est cher. Faire ses courses, son plein d’essence, la moindre activité peut sembler hors de prix. Et voyager alors, est-ce encore possible sans se ruiner ? « Oui, on peut », répond Éric Fontana. Cet expert sait de quoi il parle, il est responsable de l’agence Leclerc Voyage, dans l’hypermarché E.Leclerc L’Orangerie. Elle n’a ouvert que le 19 mars et pourtant, le succès semble déjà au rendez-vous. Le fait d’être en hypermarché est un atout de taille, car il y a beaucoup de passage : « Depuis l’ouverture, on est environ à 120 réservations, 3 rien que le jour d’ouverture. Ça démarre très bien », se félicite-t-il.
Les Alsaciens aiment les îles
Avant d’atterrir ici, Éric Fontana a exercé dans une agence au centre-ville. Il est dans le métier depuis 18 ans. Il est donc bien placé pour analyser le démarrage et les tendances. Son premier constat, c’est que la marque Leclerc attire : « En plus, nous sommes sur des prix très attractifs et nous avons pas mal de choix, au départ de Paris ou en région », argue-t-il.

Autre point fort selon lui : un partenariat avec un prestataire suisse allemand, pour des « tarifs intéressants au départ de Bâle ». Circuit à la carte, en France ou à l’étranger, road trip et même croisière : l’agence a l’ambition de proposer de nombreux formats pour tous les profils. « Venir sur place, c’est gage de sécurité. Sans oublier l’échange humain ainsi que notre connaissance. Nous sommes plus des conseillers voyage que des vendeurs », estime ce passionné. Concernant les tendances, il affirme que les Alsaciens apprécient particulièrement la Tunisie, les Îles Canaries, Grecques et l’Île Maurice. « Et plus tôt on réserve, plus les tarifs sont intéressants et accessibles. Là, nous sommes déjà sur le début 2026 », prévient-il.
L’info en plus
La haute saison pour une agence est de janvier à mars. Ainsi, il faudra attendre une année complète d’activité pour tirer un premier bilan de Leclerc Voyage.