Les outils existent déjà, tels que MeowTalk, une application mobile lancée en 2020. En enregistrant les vocalisations félines, l’application se sert d’un algorithme pour associer les miaulements à une dizaine d’intentions courantes comme « nourris-moi », « laisse-moi sortir » ou encore « caresse-moi ».
Ainsi, en intégrant le vocabulaire propre à chaque chat, l’application peut affiner les traductions avec le temps. Des scientifiques sont parvenus à classer les sons émis dans des catégories distinctes, certes, mais les résultats fournis par l’application sont à prendre avec des pincettes, car la seule étude disponible a été menée par ses propres développeurs.
La force de l’IA
Parallèlement, le géant chinois de l’informatique Baidu s’est lancé dans la création d’une intelligence artificielle révolutionnaire. Il vient même de déposer un brevet pour une technologie capable de traduire en temps réel les sons, les comportements et les signaux des animaux, en langage humain. Cette méthode croise plusieurs sources de données afin de décoder plus précisément l’état émotionnel de l’animal, avant de le convertir en phrases compréhensibles pour tous.
Ainsi, Baidu espère dépasser les limites des traducteurs actuels, tels que MeowTalk, qui ne se basent que sur des sons. Attention, ce projet n’en est qu’à ses débuts, mais la perspective d’une application mobile permettant de dialoguer avec son animal n’a jamais été aussi proche.
