Disons-le tout de go : bonne année ! Voilà pour les plus têtues des traditions, où il convient de se souhaiter tout un tas de choses pour l’année civile qui s’annonce. Et surtout la santé ! Mais comme si ça allait changer quelque chose ! C’est pas parce que Bernard de la compta vous souhaite plein de réussite que votre boss va vous appeler pour vous proposer une promotion.
Et puis en quoi c’est une « nouvelle » année en fait ? Toute notre société est calée sur un rythme septembre – juin : école, saisons sportives, grandes vacances de juillet – août… Si on veut vraiment célébrer un nouveau départ, c’est le passage au 1er septembre ! On peut aussi se dire que la nouvelle année, c’est pour chacun d’entre nous son anniversaire. Une année de plus qui est passée, une autre qui commence, et là on peut se dire, ok j’ai 35 ans (ou un peu plus, ou un peu moins, mettez votre âge, c’est une chronique dont vous êtes le héros), voilà ce que je veux faire de ma vie maintenant !
Qui décide que c’est la nouvelle année ?
D’ailleurs on parle bien d’année « civile ». On se base juste sur un calendrier, qui est communément accepté aujourd’hui, mais qui a quand même été élaboré de manière un peu arbitraire à une époque où tout le monde faisait un peu ce qu’il voulait. Cela remonte à 1564 pour être précis en France (Edit de Roussillon), et à 1582 dans l’ensemble du monde catholique, après l’intervention du Pape Grégoire XIII, que tout le monde a oublié, mais qui a donc sacrément influencé notre perception du temps et notre organisation.
Enfin bon. Le Nouvel An est là, et s’il permet de redonner de l’énergie, de nouvelles ondes, de nouvelles perspectives, et un peu d’optimisme, alors on prend. L’autre tradition consiste à prendre de bonnes résolutions…
Alors pour moi ce sera d’essayer de ne pas se mettre la rate au court-bouillon, et de continuer à ne pas se prendre trop au sérieux. Bonne année !
