Steve Risch, pourquoi une deuxième adresse sur Colmar ?
Steve Risch : Il nous fallait un lieu qui incarne pleinement notre marque. Il nous fallait notre « navire amiral », un nouveau concept de magasin qui permette de présenter l’ensemble de nos gammes de pains d’épices et de biscuits confectionnés à Gertwiller et Ensisheim, mais aussi nos produits chocolatiers issus de Molsheim. Sur 132m2, c’est chose faite, en associant tradition et modernité, au travers d’une scénographie faite de Mennele rétroéclairé suspendu, meubles en bois, fresques murales. Le tout pensé avec des artisans et des artistes locaux comme la Strasbourgeoise Delphine Harrer.
Des choses qui vous tiennent à cœur…
Steve Risch : Le pain d’épices, chez nous, c’est une histoire de passion. Quand mon père a repris l’entreprise dans les années 1980, c’est un savoir-faire de plus de trois siècles que nous avons pris en charge. Nos responsabilités sont fortes envers nos clients, nos employés et notre région. À titre d’exemple, nous avons aujourd’hui 170 employés, avec un très faible turnover. Cela représente autant de familles dont je suis responsable : presqu’un petit village en soi. Mais leur vrai patron ce n’est pas moi, c’est le client. C’est lui qui achète. Mon rôle consiste à préserver et développer tout cela.
Non sans succès…
Steve Risch : Parce qu’au-delà de la qualité de nos équipes, nous n’avons cessé d’innover, comme au travers du Palais du Pain d’épices à Gertwiller qui attire 75 000 visiteurs annuels. Quinze ans après sa création, celui-ci est devenu un incontournable touristique de la région et a permis au passage de doubler nos ventes et de rajeunir notre clientèle.
Les projets, on en parle… ?
Steve Risch : (sourire) Sans trop entrer dans le détail, je travaille, pour fin 2025, à la constitution d’un véritable lieu de vie associant commerces et ateliers. Très différent de ce qui existe ailleurs. Mais on en reparle bientôt.
Christophe Nonnenmacher
