Bonjour à tous,
Nous avons retrouvé notre fille, la globe-trotter de la famille qui travaille à Tokyo depuis presque 6 ans. On profite au max de nos moments privilégiés avec elle, mais on fait aussi la promotion de notre belle Alsace, ce que je faisais déjà avant d’être Ambassadeur officiel de la ville de Colmar.
Notre séjour s’est fait au pas de course, tout en appréciant les moments présents. Au Japon, où de nombreux séismes sont ressentis tous les ans, tout est démesuré ; des buildings immenses se construisent sans arrêt, dès qu’une parcelle de terre se libère. D’une année à l’autre, ils poussent comme des champignons.
Les trains aériens serpentent dans la ville entre les maisons et les immenses buildings, ça ressemble à une attraction touristique. Mais en fait, ces moyens de déplacement semblent être faits pour les travailleurs qui habitent loin du centre où les loyers sont exorbitants. Les Japonais profitent du long trajet pour dormir, debout ou assis. On dirait qu’ils sont programmés, car ils se réveillent toujours au bon moment. Une fois, j’ai senti une tête lourde sur mon épaule, quelqu’un dans un sommeil profond.
Pour la vie souterraine dans les métros, c’est pareil, mais là, il n’y a pas les magnifiques vues aériennes d’un train suspendu sans conducteur où l’on se place devant pour avoir la meilleure vue et la sensation d’être sur un manège. Il y a aussi une route normale pour circuler en ville, au-dessus, une autoroute, au-dessus encore le train monorail ou le Shinkansen (l’équivalent du TGV). Une passerelle pour piétons est aussi large qu’une voie rapide chez nous. Et tout ça, dans un surprenant silence.
Le fanion de la ville de Colmar est allé partout
Devant la copie de la Tour Eiffel à côté d’un temple, devant la copie de la statue de la Liberté, devant une tour de 634 mètres de hauteur et qui peut se visiter jusqu’à 450 mètres. Au moment de sa construction en 2012, c’était la 2e plus haute construction au monde. Lors de la visite d’un building du gouvernement, nous avons fait la connaissance d’un Sumo, très sympathique, qui a accepté de poser avec nous, ce qui est un honneur au Japon. Dans les rues et le métro, la discipline règne.
Nous sommes allés voir le carrefour le plus célèbre du Japon, « le crossing de Shibuya », des centaines de personnes viennent de plusieurs directions (je crois 6 au moins), à pied, à vélo, en téléphonant, sans jamais se pousser ou se bousculer. C’est une attraction unique et prisée par de nombreux touristes de tous les pays. Pour le plaisir, je l’ai fait plusieurs fois avec le fanion de Colmar, tenu à bout de bras. Ici, ça grouille de partout, comme dans une fourmilière et tout se passe très bien. Bien sûr, le masque est de rigueur et tout le monde le met, sans se plaindre. Sorti de cette mégapole, nous avons visité le Japon profond et là c’est une autre affaire. Pas de buildings, mais de spacieuses maisons traditionnelles en bois, tatamis en roseau au sol, porte coulissante en bois et pour les vitres le papier remplace le verre, pas de chaise et pour dormir le traditionnel futon au sol. Mêmes conditions dans les hôtels de ces villages.
Je me souviendrais de nombreuses rencontres chaleureuses, ce qui m’a permis de faire la promotion de Colmar et de l’Alsace. Nous avons eu de la chance au niveau de la météo et nous sommes revenus avec des souvenirs pleins les yeux et aussi plein le cœur. Évidemment, nous avons visité l’incontournable Mont Fuji. Le voyage retour a été mon plus long depuis que je voyage en avion, 14h26 de Tokyo à Francfort, pour éviter le territoire Russe et de mauvaises conditions météo, mais le Japon, c’est pas la porte à côté.
