Ce roman nous plonge dans le Dublin des années 80, un Dublin dur, sombre, où la misère et la violence font loi. C’est là que Juno et Legs, deux adolescents cabossés par la vie, vont se rencontrer et nouer une amitié aussi belle qu’indestructible.
Juno a 12 ans. Chez elle, l’amour est aussi rare que la lumière. Elle grandit entre une mère courbée sur sa machine à coudre et un père qui s’enfonce dans l’alcool et les regrets. À l’école, c’est encore pire : humiliations, coups, elle doit se battre pour survivre. Mais Juno ne plie pas. Elle serre les poings et avance. Legs, lui, est grand, maigre, fragile. Sa mère le détruit à coups de mots et de poings. L’école le rejette. Pourtant, lui aussi tient bon. Comme Juno, il refuse de se laisser écraser. Ensemble ils se relèvent, s’apprivoisent, se protègent. Leur amitié devient un refuge, une barricade de fortune contre un monde qui les méprise. Alors ils avancent contre tout, contre tous. Mais l’enfance, ici, est un fil tendu au-dessus du vide.
Un jour, tout bascule. Legs craque une allumette sur l’injustice, et les flammes avalent leur jeunesse d’un seul trait.
Ce roman est une claque. Pas de larmoiements faciles, pas de pathos. Juste une écriture brute, intense, qui prend aux tripes. Chaque mot sonne juste, chaque scène frappe fort. Mais c’est aussi une leçon de vie. Comment grandir quand tout semble vouloir vous engloutir ? Comment trouver une lueur d’espoir dans l’obscurité ? À travers Juno et Legs, on comprend que parfois, l’amitié est la seule arme, le seul salut.
C’est un roman qui marque profondément , une littérature qui ne triche pas, qui ébranle et qui, jusqu’à la fin, tient chacune de ses promesses. Si vous cherchez un récit qui bouleverse, qui percute, qui fait battre le cœur plus fort — et dieu sait qu’on en a besoin — alors foncez rencontrer Juno et Legs. Vous ne le regretterez pas !
