lundi 30 juin 2025
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Kaysersberg – Le Bruit Qui Court fait parler de lui

Quand la gourmandise et la créativité sont réunies en un seul endroit par une artiste amatrice de Jacques Audiard, cela donne un lieu hors du temps. À la jonction de l’art et de la restauration, il se murmure que ce salon de thé est un peu particulier. Maxi Flash est allé vérifier.

Avant de changer de vie en créant Le Bruit Qui Court, Marie-Pierre Moyses a eu une carrière tournée vers l’humain et la création. Elle a démarré par l’architecture d’intérieur, puis a vécu de peinture et de céramique. En parallèle, elle a animé le P’tit Bazar, un atelier de création de l’association Espoir.

Une structure dont elle a fini par devenir salariée. « Puis j’ai rebondi en tant que responsable de la salle des ventes de l’association. Ensuite j’ai complètement changé. J’avais 50 ans, c’était le moment où jamais », termine l’artiste. Elle est alors retournée dans sa cité d’origine, Kaysersberg. Elle est même revenue dans la maison familiale : « Et puis j’ai fréquenté un petit copain que j’avais eu il y a 20 ans, ça a fait courir beaucoup de bruit sur Kaysersberg. J’ai trouvé ça drôle, d’où Le Bruit Qui Court », révèle-t-elle.

Un abri poétique, gourmand et éclectique

Pour se lancer, elle a pu bénéficier de l’accompagnement d’Initiative Colmar Centre-Alsace, notamment à travers un prêt d’honneur à 0%.

Ainsi, derrière ce nom original se cache un vrai concept, ouvert en 2022. Un lieu dans lequel Marie-Pierre Moyses a mis tout ce qui l’a animée : « Je suis une gourmande qui aime boire et manger, l’humain, la décoration, la seconde main. Si déjà on doit travailler tous les jours, autant que ce soit plaisant », affirme-t-elle avec amusement.

Le Bruit Qui Court est donc un bistrot avec une petite carte à base de produits en circuit court et bio. L’endroit dispose d’un atelier d’exposition avec des objets de créateurs alsaciens et des décorations. À cela s’ajoute un espace avec des vêtements et des objets de seconde main : « Et de temps en temps, il y a des concerts », ajoute la patronne. C’est donc sans surprise que son idée a séduit dès le départ, avec un démarrage fulgurant et des habitués qui se multiplient. Bref, le succès y court.

Le chiffre

5 : Le Bruit Qui Court fonctionne si bien que Marie-Pierre Moyses fait appel à environ 5 saisonniers en haute saison. Yvan Holl, son mari et « pilier », travaille aussi avec elle.

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