À 36 ans, Lucie Jacob-Guivarch est kinésithérapeute. Comme de plus en plus de ses pairs, elle est spécialisée en sénologie, ce qui lui permet notamment d’accompagner les femmes touchées par un cancer du sein. Mais la professionnelle est aussi l’une des référentes du RKS en Alsace, dont elle est membre depuis le départ. Mais qu’est-ce donc, le RKS ? « C’est le Réseau des Kinésithérapeutes du Sein, créé en 2020 », répond-elle.
« RKS est un gage de qualité, elles sont sûres d’avoir un suivi individuel qualitatif, avec de l’intimité »
En somme, il s’agit d’un annuaire en ligne de kinés spécialisés dans la prise en charge de femmes touchées par le cancer. L’idée est partie de quelques-uns près de Bordeaux.
UN DÉVELOPPEMENT EXPRESS
Résultat, le réseau est aujourd’hui présent dans 99 départements français, mais aussi en Belgique, en Suisse et en Allemagne. Il ne cesse de s’étendre, et de plus en plus de patientes sont orientées vers lui après l’opération. RKS compte actuellement 1 500 adhérents kinés, 108 référents et plus de 105 000 personnes ont consulté cet annuaire
Néanmoins, des progrès restent à faire : « Il y a encore des patientes qui vont chez leur kiné à côté de chez elles, parce que personne ne leur en a parlé ».
Pour les kinés, le RKS est le moyen d’échanger, de tisser un réseau et de se former aux dernières techniques. « Et pour les patientes, RKS est un gage de qualité, elles sont sûres d’avoir un suivi individuel qualitatif, avec de l’intimité », affirme Lucie Jacob-Guivarch. Ainsi, grâce à ce réseau, les femmes touchées ne sont plus seules face au cancer.
L’info en plus
Le RKS organise régulièrement des webinaires, dont certains pour les patientes : https://www.reseaudeskinesdusein.fr/
. Ce réseau regroupe l'ensemble des kinés spécialisées dans le cancer du sein.){kind=link}