samedi 23 novembre 2024
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Colmar – « Il faut surfer sur l’héritage des JO ! »

Il a mis en place la rentrée de sports. Puis un parcours de santé urbain, et s’apprête à dévoiler les objectifs de sa politique sportive, fruit d’une réflexion commune avec toutes les figures du sport de la ville. Barbaros Mutlu, adjoint aux Sports, veut que ça bouge !

Maxi Flash : Comment un ancien karatéka de haut niveau devient-il adjoint au Maire chargé des Sports et des Loisirs ?

Barbaros MUTLU : c’est la suite logique d’un engagement sportif et associatif (il a été le président de l’IMKS, le club de karaté colmarien, ndlr). J’ai toujours eu en moi cette envie de servir l’intérêt général. 

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre Eric Straumann ? 

Je suis né à Colmar, et je trouvais que la dimension sportive de la ville était à la traîne… Le sport est une école de vie, et il fallait être plus proactif en la matière !

Quelle a été votre première action ?

J’ai mis en place la rentrée des sports, qui a lieu chaque année le premier week-end de septembre. L’événement regroupe une centaine d’associations et près de 6000 personnes au complexe sportif de la Montagne Verte, pour y découvrir le sport en famille.

Ça permet aux enfants de s’initier à une activité et aux parents de les inscrire… mais aussi de renouer avec une pratique sportive !

Autre objectif, capital selon moi : faire se rencontrer toutes les associations, qui étaient chacune dans leur coin. Car le sport, c’est aussi l’échange.

Barbaros Mutlu

Quid du parcours urbain de santé, l’une des grandes lignes de votre programme municipal ?

Il est presque prêt ! L’idée, c’est de proposer un parcours de proximité, avec un départ Place de la Montagne Verte où l’on peut télécharger une application qui nous guidera à travers trois parcours.

Ils sillonnent tous le patrimoine historique de la ville, et suggèrent des exercices lorsqu’on passe près d’un mobilier urbain.

Quels sont vos prochains enjeux à l’horizon 2025 ?

Depuis le mois de janvier, on se réunit avec tous les acteurs du sport – les responsables associatifs, les profs d’EPS, les policiers et pompiers etc., pour déterminer les objectifs en matière de pratique sportive pour les 15 prochaines années.

Et quelle est la tendance ?

Il y a trois axes qui ressortent : l’éducation par le sport, la rénovation de nos équipements sportifs et le développement de la pratique libre, comme la course à pied.

Un mot sur les JO ? 

Sublime, à tous points de vue ! Se dépasser, se rassembler, se sourire les uns les autres… Il n’y a que le sport pour nous faire vivre autant d’émotions. J’espère que nos actions au niveau de la ville s’inscriront dans cet ADN. 

Salomé Dollinger

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