mercredi 22 janvier 2025
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Marikala – Une artiste branchée chanson française

Depuis des années, elle anime la scène alsacienne avec sa musique et ses reprises. Artiste accomplie, « multipotentielle », la chanteuse Marikala revient avec un nouveau concert, Débranche, à l’ED&N de Sausheim le 15 février. Elle y embarque les spectateurs dans un hommage à un couple mythique  : France Gall et Michel Berger.

Vous aviez accordé une interview à Maxi Flash juste après l’été 2023. Comment allez-vous depuis ?

Ça va très bien. J’ai plein de jolis projets qui se sont développés et je me sens épanoui dans ce que je fais. À cette époque, j’étais dans la présentation d’un album, Respire, qui continue de tourner. Il y a aussi un livre. C’est un projet d’ouverture des consciences qui nous permet de travailler avec des écoles et des médiathèques. On réalise des créations de chansons, de la maternelle jusqu’au lycée. En 2025 d’ailleurs, on a un projet prévu avec un lycée, où on travaillera plutôt sur du Slam. Dans les écoles, on propose des créations de chansons sur les thèmes de l’environnement, de la planète. Mon objectif, c’est de proposer aux enfants, par la création, d’ouvrir leurs yeux et leurs âmes en se rendant compte que chacun peut faire sa part. Plus nous serons nombreux à penser ça, plus ça ira loin. Par de petits gestes au quotidien et des prises de conscience dans notre façon de consommer, on peut vraiment faire du bien à la planète. J’appelle ça le projet des supers écolos.

Vous avez énormément d’activités : auteure, peintre, compositrice, pour ne citer que ça. Alors, comment vous présentez ?

C’est un exercice difficile ça (rire). Je dirais que je suis une artiste qui essaie, en montant sur scène, de propager l’ouverture des consciences en restant toujours positive. Je suis de nature enjouée, je pense que, quand on fait la somme de tout ce qui ne va pas, on s’enfonce. Mais si on fait la somme de tout ce qu’on peut faire, et qu’on le met en œuvre, on peut réaliser des choses merveilleuses. Je continue de croire en l’humanité malgré tout. L’art, la peinture et la chanson, je suis tombée dedans quand j’étais petite. Ma maman est professeure de chant lyrique. Donc j’ai toujours été dans ce monde-là, avec une éducation musicale éclectique. Mon papa écoutait aussi beaucoup de chansons françaises. J’ai eu la chance d’assister à des opéras, des concerts. Ensuite, au collège, un professeur m’a dit que j’avais quelque chose quand je dessinais. Au lycée, j’ai pu faire beaucoup d’options artistiques, comme du théâtre. On me disait que je chantais bien. J’avais ça en moi, je n’ai pas pris de cours, je suis une autodidacte. Même si avoir une maman qui fait du chant lyrique, ça aide. Toute petite déjà, j’inventai des spectacles, j’écrivais des poèmes, je dessinais. J’étais multipotentielle, mais je n’en avais pas conscience. La création fait partie de moi, je ne peux pas vivre sans. Pourtant, je n’ai pas démarré par le métier de chanteuse. J’ai travaillé dans la communication et le marketing pendant des années. D’ailleurs, c’est ce qui a fait que j’ai pu créer mon label de musique en 2015, Rebelle Production.

« Je dirais que je suis une artiste qui essaie, en montant sur scène, de propager l’ouverture des consciences en restant toujours positive »

Il existe toujours ?

Oui, mais ça fait seulement 3 ans que je le fais réellement grandir. C’est devenu un vrai label de production musicale. L’idée, c’est de soutenir les artistes dans leurs créations sur scène, mais aussi phoniques. Des personnes commencent à venir me proposer des projets. Je suis fière de ce parcours.

Parcours qui se poursuit avec un concert à l’ED&N de Sausheim.

Effectivement. Débranche, c’est un hommage à France Gall et Michel Berger. Ça fait des années que quelque chose me plaît beaucoup dans la musique et les textes de France Gall au moment de son partage de vie avec Michel Berger. J’ai toujours été touchée quand je chantais ces chansons-là, je ne sais pas comment l’expliquer. J’avais en tête depuis des années de créer un projet hommage à ces deux-là. Un jour, j’ai rencontré Grégory Ott, le directeur musical du projet. Cela s’est fait sur la chanson Quelques mots d’amour. Il s’est passé un truc. On s’est regardé, et on s’est dit que la magie opérait. C’était en plein covid, pour un concert solidaire. Donc je lui ai proposé de réaliser ce projet. Et c’est l’ED&N qui nous a fait confiance, c’est une coproduction Rebelle Production – ED&N. On a monté une équipe de musiciens incroyables, qui donnent toute la beauté à ce projet. Mais ce concert, ce n’est pas du copié-collé. On n’imite pas France Gall. Ce sont des textes qui parlent d’humanité et d’amour, qui sont encore très actuels. C’est ça qui m’a plu. C’est toujours aussi fort.

Berger/Gall, c’est un monument !

Oui. Toute la difficulté avec leurs chansons, c’est d’arriver à une forme de simplicité. Contrairement à ce qu’on peut croire, donner l’impression que c’est facile, c’est ce qu’il y a de plus difficile. Techniquement, c’est compliqué à chanter.
Michel Berger, dans les structures de ses morceaux, c’est un filou. Donc ça a demandé beaucoup d’efforts. J’ai travaillé avec une coach vocale à Paris et j’ai fait du coaching scénique. Et puis il va y avoir une tournée. Dans toute la France, ce serait super, on aimerait bien. Pour le moment, nous n’avons pas encore les dates officielles.

Marikala et ses musiciens en pleine répétition pour le spectacle Débranche.
©Maurice Kloetzlen
Pourquoi Débranche, ce titre précisément ?

Parce que ça rejoint ma façon de penser. Dans cette chanson, elle parle du fait de rentrer après un concert, et de vraiment se couper de tout. Je trouve que ça va dans le sens de ce que je propage toute l’année, à savoir revenir à l’essentiel. On débranche, on arrête tous les appareils, et on se pose. Je trouve le clin d’œil sympa.

En parlant de votre façon de penser, que cherchez-vous à transmettre avec votre musique ?

De l’humanité. De l’amour, de la simplicité et du partage. Ne pas oublier la planète à laquelle on appartient, et que le monde est beau.

Le chiffre

850 : C’est le nombre de billets déjà vendus pour le concert Débranche à l’ED&N de Sausheim. La capacité maximale est de 1 000 personnes. Réservation : www.eden-sausheim.com

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