Ribeauvillé, Colmar, Sélestat, sur le web. Emma Immele « aide à éduquer et comprendre son animal, en présentiel ou en distantiel pour créer une relation apaisée et équilibrée », entame-t-elle. « Le choix de la race, de la lignée, la provenance ou l’élevage qui sera le plus adapté » sont aussi deux critères à prendre en considération pour tout nouvel adoptant. L’éducation du chien, enfin, fait partie de ses nombreux enseignements, parmi lesquels le « rappel, de la marche en laisse sans tirer, les tricks de base – assis, coucher, debout, pas bouger -, les règles à mettre en place – ne pas monter sur le lit, aller dans son panier ». À cela pourrait être ajoutée la compréhension comportementale du chien afin d’en gérer, dans les cas où cela advient, « les excitation, destructions, aboiements intempestifs, malpropreté, agressivités, peurs, coopération aux soins médicaux ». Idem pour le chat en matière de « malpropreté, ententes félines, et autres miaulements intempestifs ».
Dans certains cas, Emma fait parfois office de dernier recours avant une séparation ou don à l’adoption. «Il arrive que certains clients pleurent dans mes bras, parlent d’euthanasie parce qu’ils n’en peuvent plus de leur animal, ce qui impose beaucoup de travail, aussi, sur la psychologie humaine ». Son intervention, elle, permet d’éviter l’irrémédiable. Un chat qui commence à vouloir uriner sur le canapé n’est pas forcément assimilable à un « socio-cat ». « Peut-être souffre-t-il simplement d’une cystite et d’une identification du mal à litière ». En ce cas, un simple changement de celle-ci ou de caisse pourrait suffire à le réconforter, en sus des soins vétérinaires. L’arrivée d’un nouveau-né, une séparation, un déménagement sont également source d’incidences sur son comportement.
Travailler le lien
Mais de manière générale, Emma observe un changement de mentalité chez nombre de ses clients. « La notion de domination tend à s’estomper », remarque-t-elle. L’animal est davantage considéré comme un partenaire de vie. Ses « humains » s’informent davantage que par le passé et cherchent à gagner en qualité de relation. « Bien sûr, il en reste, parmi ceux qui m’appellent, qui ont encore une vision ancienne de l’animal, mais leur nombre décroît ». Preuve en est la participation croissante à ses séances éducatives, de nombreux chiens accompagnés de leurs propriétaires. Promenades en groupe et sociabilisation sont au cœur de ces ateliers.
Cette approche, Emma, formée en psychologie et en éthologie, sait qu’elle ne colle pas à tous les profils de « professionnels » à commencer par ceux qui ne se forment pas dûment. Les diplômes, l’expérience : deux éléments clés à prendre en compte quand on choisit un comportementaliste.
Un métier qui, en outre, rappelle que le lien entre humain et animal se travaille, en fonction du passé de chacun, mais beaucoup de l’humain.
Comment contacter Emma : emma-comportementaliste.fr