Tous les amateurs de café en ont déjà bu un mauvais, du « jus de chaussettes ». Et en trouver du bon peut se transformer en véritable casse-tête. C’est pour cela que Cafés T’heim a été lancée. Cette torréfaction est née il y a 5 ans, de la reconversion professionnelle de Régis Kientzler, passionné par ce breuvage. Il a été rejoint par son fils Léo il y a près de 3 ans. Ces torréfacteurs artisanaux travaillent leurs grains dans une ancienne chèvrerie de Bergheim. « On fait tout nous-même : l’achat du café vert, la torréfaction, ainsi que l’ensachage, la livraison », explique le fils.
Cafés T’heim, le goût de la transparence
Ils travaillent avec des grains issus de différents pays, tels que le Mexique, le Cameroun, la Papouasie. Mais surtout, l’accent est mis sur la transparence : « Quand on vient acheter chez nous, on achète aussi de la transparence. On connaît la région, l’altitude, la ferme et la variété du grain », affirme Léo. L’autre point fort de la TPE, c’est la signature aromatique. Chaque semaine, 300 kg de grains sont torréfiés : « On est sûr de la robe de moine, on vient torréfier un peu moins, on va moins chercher cette amertume, pour vraiment faire exprimer toutes ses saveurs au café ». L’objectif, c’est de privilégier la qualité à la quantité. Résultat, en 5 années seulement, ils ont su fidéliser une clientèle qui ne cesse de grandir. 60 à 65% sont des professionnels. Pour les particuliers, il est possible de se procurer leurs produits sur des marchés ou dans des commerces de proximités.
Un site internet a également été lancé : « Là le but, c’est de toucher Strasbourg, Mulhouse, la Suisse, l’Allemagne ». Mais Régis et Léo n’ont pas pour autant les yeux plus gros que le ventre : « L’idée, ce n’est pas de faire la course à la croissance, à la grandeur. Est-ce que ça a un intérêt quand on est heureux dans ce que l’on fait ? ». Cafés T’heim semble donc parti pour bien se développer dans les années à venir, sans délaisser son ADN artisanal.
L’info en plus
Le nom de la société, Cafés T’heim, est un double jeu de mots. Heim signifie en alsacien « Chez soi ». Tandis que « T’heim » fait référence au tea time en Angleterre.
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