Pascal Simler, Déborah Simler et Sarah Neyer, bonjour à vous trois. Depuis 2023, vous êtes les trois associés derrière Simler – Agenceur d’intérieur. Comment avez-vous intégré l’entreprise ?
Pascal Simler : Pour ça, il faut revenir aux origines. Mon père, René Simler, ébéniste de métier, s’est lancé seul en 1989. Il a commencé comme sous-traitant poseur pour une grande enseigne, puis au fil du temps, il a recruté du personnel afin de pouvoir se consacrer davantage à la fabrication en menuiserie. Au départ, la société était localisée à Grussenheim. Mon père a progressivement élargi son activité avec la salle de bain et la cuisine, en développant une offre clé en main. Et nous voilà en 2008, année où j’ai rejoint l’entreprise avec Déborah. C’est parti comme ça. Je n’avais aucune notion de devis et j’ai appris l’administratif sur le tas puis nous avons déménagé à Colmar en 2017.
Déborah Simler : Pascal est sanitaire-chauffagiste de métier. Son arrivée dans l’entreprise a permis de développer l’offre clé en main pour les salles de bain. Personnellement, j’ai rejoint la société pour m’occuper de la partie comptabilité et administrative.
Sarah Neyer : Moi, je suis arrivée bien plus récemment, en 2019. Je m’occupe de toute la partie commerciale, cuisine et menuiserie en priorité.
Donc actuellement, vous dirigez l’entreprise ensemble.
Déborah Simler : Exactement. Il y a deux ans, nous avons repris l’entreprise à trois. Notre force, c’est vraiment ce trio : la partie commerciale, la partie administrative et la partie chantier. Chacun apporte sa touche personnelle, son grain de sel, sa créativité et c’est ce qui nous permet de nous compléter au quotidien.
Malgré ce récent changement, l’entreprise a déjà une longue histoire. Peut-on la qualifier d’historique sur le secteur colmarien ?
Sarah Neyer : Tout à fait. L’entreprise est connue et reconnue depuis 36 ans maintenant. Quand ils entendent « Simler », beaucoup se disent : « Ça me dit quelque chose, j’ai déjà entendu ça, je l’ai déjà vu ». Et d’autres se souviennent encore de René. Le nom Simler revenait souvent et c’est encore le cas aujourd’hui. Certains viennent remplacer leur cuisine parce que c’était René qui l’avait posée. Il a laissé sa marque.
Qu’est-ce que la patte Simler, qui a permis à la société de si bien fonctionner ?
Déborah Simler : Nous avons la chance d’avoir du bon personnel et des services internalisés, ce qui nous permet de proposer du clé en main. Le tout avec des collaborateurs de confiance, vu qu’ils travaillent avec et pour nous. Nous avons nos propres poseurs, menuisiers, carreleurs et bureau d’étude.
Pascal Simler : Concernant les sous-traitants, nous les choisissons avec soin pour garantir la qualité de nos prestations. Lorsqu’une collaboration fonctionne bien, nous la faisons durer. C’est pour cela que certains nous accompagnent depuis 20 ans.
Le clef en main dont vous parlez, ce n’est pas courant dans ce secteur ?
Sarah Neyer : Internaliser autant, ce n’est pas si courant, tout le monde ne le fait pas. Souvent, la pose est sous-traitée. Ici, c’est vraiment notre petit plus et c’est rassurant pour le client. S’il devait y avoir un couac, ça remonte directement au bureau et on ne laisse pas trainer, c’est un gage de qualité. Aujourd’hui, quand on rénove une cuisine, on refait aussi les murs, le sol… Pas facile de savoir par où commencer. Eh bien nous, nous sommes là de bout en bout, nous pouvons faire tout ça. Le client a juste à nous faire confiance. Chaque projet, c’est une partie de nous que l’on met chez vous.
Pascal Simler : Le clef en main nous permet aussi d’être plus pointilleux sur les détails. Nos poseurs sont multitâches. De plus, étant internalisés, ils se sentent encore plus concernés par la qualité du travail. Ils nous disent souvent : « On pose comme si c’était chez nous ». Nous sommes 14 dans l’entreprise et nous avons une bonne entente. Certains sont là depuis 21 ans. Nous travaillons main dans la main.
L’arrivée de votre trio et la reprise de la société, qu’est-ce que cela a changé ?
Déborah Simler : Nous avons essayé de rajeunir la partie communication et de mettre en avant l’ensemble de nos services et savoir-faire. Avant, les clients nous mettaient souvent la seule étiquette de cuisiniste et disaient : « Si j’avais su que vous le faisiez aussi, j’aurais fait appel à vous ». Aujourd’hui, nous voulons qu’ils sachent tout de suite, dès qu’ils passent notre porte, qui nous sommes et ce que nous proposons.
Pascal Simler : Par exemple, quand nous avons repris, nous avons remis en avant le nom Simler parce que nous en sommes fiers et qu’il représente nos origines. Puis nous avons ajouté « Agencement d’intérieur » pour préciser ce que nous faisons : agencement, mobilier, carrelage… Des choses qui n’étaient pas forcément mises en avant par le passé. Et puis maintenant nous sommes trois, moi, sur les chantiers, Sarah et Déborah gèrent la clientèle et le bureau. C’est plus simple, ça permet de se concentrer et de développer chaque aspect.
En parlant de développement, est-ce que de nouveaux projets arrivent ?
Sarah Neyer : Nous souhaitons développer et mettre en avant le secteur des portes d’intérieures. C’est quelque chose que nous avons toujours fait, mais nous ne l’évoquions pas vraiment. Depuis que nous en parlons, nous avons de plus en plus de demandes.
Et puis bien sûr, nous allons encore développer la cuisine et la salle de bain. Il y a toujours des nouveautés, c’est un vrai plaisir. On ne s’ennuie pas dans ce métier. Tant que nous aurons les yeux qui pétillent en voyant les projets réalisés, nous continuerons. Parfois, nous sommes aussi impatients que le client de voir le résultat.
Déborah Simler : Nous souhaitons aussi développer la partie dédiée aux professionnels, il faut dire que 90% de nos clients sont des particuliers.
Sarah Neyer : Une dernière chose : la société ayant été créée en octobre 1989, nous préparons une semaine anniversaire. Nous avons des idées plein la tête, alors restez connectés !
