La chocolaterie Millet est située rue de l’erlenbad, non loin d’une école et d’un parking où stationnent touristes et caravanes. Idéal pour attirer des clients. Elle a ouvert le 23 juillet. C’est Romain Millet, 26 ans, qui en est à l’origine. À l’intérieur, sur la droite, des étagères exposent ses créations chocolatées et gourmandes. En face, sur la gauche, assises et tables se succèdent. Car la chocolaterie Millet, c’est aussi un salon de thé : « Ici, c’est une simple chocolaterie vouée à grandir avec un salon de 12 places intérieures, convivial et chaleureux », explique-t-il avec humilité. Romain Millet a effectué un apprentissage en 2020 puis, après quelques missions dans diverses structures, il a décidé de se lancer malgré son jeune âge : « Et en même temps je suis dans le métier depuis 10 ans. Donc c’était une évidence », soutient-il.
DES CRÉATIONS FAITES MAISON
Concernant ses chocolats, il fait du maison dès que possible. « Tout ce qui est praliné, tablette, c’est le cas. J’ai même pris des machines pour le praliné pour broyer le fruit sec à la base ». C’est d’ailleurs l’un de ses produits phares : de petites billes enrobées d’une coque croquante de caramel et de fruit sec, avec à l’intérieur, du praliné maison créant un jeu de texture des plus succulents. Un produit à l’image de son magasin, simple, local et efficace.
Cet ADN se retrouve également côté salon de thé, où le jeune artisan propose entre autres la tarte du jour : « Le propriétaire derrière a un jardin, il me ramène des fruits (rires). Aujourd’hui il m’a apporté des figues, donc j’ai fait un flan vanille figue ». Nul doute qu’avec une telle recette, bien qu’éloigné du centre, le jeune homme parviendra à attirer le chaland. L’un de ses premiers baptêmes du feu sera la période de Noël, toujours pourvoyeuse de touristes. D’ici là, il devrait avoir le temps de peaufiner sa gamme pour régaler petits et grands.
L’info en plus
Romain Millet fourmille déjà de projets. Parmi eux, des moulages saisonniers. Il veut aussi travailler avec les artisans du coin : « Pourquoi pas faire des paniers garnis ou proposer des dépôts de pain ? ».
