P comme pigeons.
Et ceux de Strasbourg peuvent commencer à serrer le croupion, car la ville a décidé de lutter contre leur propagation. La mairie étant écologiste, elle veut « réguler l’espèce sans cruauté » et a installé deux « pigeonniers contraceptifs » où l’expression « tuer dans l’œuf » prend tout son sens : on stoppe son développement en perçant un trou, « sans cruauté », je le rappelle… Des mauvaises langues politiques ont déjà argué du fait que moins de pigeons, c’est de moins bons résultats aux prochaines élections… C’est surtout la preuve qu’on ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments puisqu’on parle d’une simple baisse de 15 % des volatiles, qui chieront moins, mais feront encore chier, et pour un coût de 20 000 euros par pigeonnier, sans compter 8000 euros de frais de fonctionnement. On a réussi à inventer les premiers pigeons qui font payer ceux qui veulent les avoir !
T comme train.
À ce propos, la SNCF devrait éditer des billets « pigeon voyageur » : ce serait plus honnête… Et quand elle s’associe à la région Grand Est, cela fait une véritable voie ferrée : des rails… Oui, ça déraille… Ainsi, la réservation est désormais obligatoire dans les TER Strasbourg-Paris et Mulhouse-Paris. Mais l’Alsacien est pragmatique : « Jo, depuis 2016, avec le Grand Dings, je bosse à Reims, mais j’habite Saint-Louis. Pour être sûr, bosser et rentrer, je prends une RTT un jour sur deux. Oui, il ne faut pas oublier que c’est la SNCF : un jour c’est en panne, l’autre annulé et le troisième en grève… ».
S comme Scrabble.
Car le champion du monde chez les juniors a 18 ans, et il est Alsacien ! Bon, au Scrabble, rien qu’avec Souffelweyersheim, il doit être facile de faire au minimum mot compte triple.