P comme Papiere Bitte !
L’Allemagne a rétabli les contrôles de police aux frontières. Mais à bien y réfléchir, n’est-ce pas un retour à l’envoyeur ?
On nous demande nos papiers, mais nous aussi, quand on va faire nos courses driewe, on en demande, du papier… mais toilette. En revanche, le contrôle de papiers nous fait perdre du temps, alors que l’achat de PQ nous fait gagner de l’argent.
A comme amitié.
La fameuse amitié franco-allemande, c’est fini ? Nos voisins veulent lutter contre l’immigration illégale, mais ils ne nous connaissent pas, les Allemands ?… Le fumeur impénitent qui passe trois fois le pont dans la journée pour être certain de ne pas être en manque… L’Alsacien obéissant qui croit qu’il ne peut fumer le cannabis légalisé que là-bas, mais plus accro à la Schwarzwaldtorte au point de ne pouvoir s’empêcher de stocker… À moins que l’Allemagne ne nous propose une nouvelle attraction d’un genre d’Europa-Park à taille réelle, une sorte de « Retour vers le futur » en vrai où l’on pourrait revivre les sensations de nos parents quand les achats outre-Rhin étaient strictement surveillés ! Frissons garantis !
Si l’on reconnaît bien ici la fameuse « deutsche Qualität », où est la « deutsche Hospitalität » ? On avait déjà fermé les frontières à cause du Covid-19 et de l’Euro de football, si je comprends bien, pour éviter la fièvre médicale ou la fièvre des supporters. Mais demandez aux commerçants allemands s’ils ont peur de notre fièvre acheteuse… Et aujourd’hui ? C’est la fièvre qui fait délirer ?
A comme Abbé Pierre.
L’Alsace n’échappe pas au débat, après les nombreuses accusations d’agressions sexuelles par le fondateur d’Emmaüs : que faire des places et rues à son nom ? Ne soyons pas hypocrites : pour ceux qui y sont déjà allés, chez Emmaüs, avant de choisir, ça tripote beaucoup !