Pour lui, tout a commencé lors de son départ au pays du sourire, en 2017. En France, le jeune alsacien a enchaîné plusieurs métiers, d’ambulancier à responsable de boutique. Il n’a jamais vraiment trouvé sa place. Il a bien pensé à se lancer à son compte, mais « avec toutes les autorisations, ça a un coût important. Alors qu’en Asie, c’est beaucoup plus simple », explique-t-il.
Voilà pourquoi Marvin Gül a fini par s’expatrier en Thaïlande, pour y ouvrir un club de plongée. Toutefois, il ne se voyait pas rester à l’étranger toute sa vie, loin de sa famille demeurée en Alsace, « mais je ne voulais pas revenir pour ne rien faire », concède-t-il. Tout a basculé lors de la pandémie de Covid-19.
Avec la fermeture des frontières, il a été contraint de fermer son club, qui repose sur les touristes : « J’ai décidé de voyager. À cette occasion, j’ai découvert la marque Sushi Burn. J’ai eu un coup de cœur ». C’est ainsi qu’il a racheté les droits, bien décidé à l’importer.
À la conquête de la France
De retour au bercail, il parvient à lancer la marque en août 2023, uniquement en restauration à emporter.
Le concept séduit, et en février 2024, il ouvre la restauration sur place, à Colmar. Mais quel est-il ce concept, au juste ? « Le sushi est d’abord mariné, puis flambé. Ce qui fait qu’il n’y a pas besoin de le tremper ensuite dans une sauce. Vous le mangez directement, sans odeur d’iode », répond l’entrepreneur.
« J’ai décidé de voyager. À cette occasion, j’ai découvert la marque Sushi Burn. J’ai eu un coup de cœur »
Cette formule permet des recettes plus originales, comme le bœuf Rossini, ou canard – crème à la framboise. Les marinades, elles, sont importées de Thaïlande. Et les sushis ne sont composés que de produits frais.
Sans surprise, les clients sont au rendez-vous. Devant un tel succès, Marvin Gül veut aller vite, et franchiser dans tout l’Hexagone. Il y a déjà une ouverture prévue à Kaysersberg, et une autre à Strasbourg.
Pas de doute, le sushi flambé est parti pour conquérir la France.