lundi 1 septembre 2025
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Colmar – Le chemin d’art sacré d’Annie Tremsal

À l’occasion des 27es Chemins d’art sacré, l’artiste vosgienne a été choisie pour créer une exposition dans l’Église des Dominicains. Jusqu’en décembre, elle y propose Au Nom de la Rose, mêlant universalité et harmonie.

Originaire du Thillot dans les Vosges, Annie Tremsal est une artiste peintre et plasticienne. Guidée par le travail des matériaux et fortement influencée par la culture traditionnelle chinoise, elle a créé l’exposition Au Nom de la Rose dans le cadre des Chemins d’art sacré. Le fruit d’un travail de 2 ans : « La surface est énorme, ce n’est pas habituel et l’enjeu est intéressant », explique-t-elle. Les Chemins d’art sacré en Alsace regroupent 14 lieux de culte à travers le territoire dans lesquels 16 artistes exposent pendant plusieurs semaines. Annie Tremsal a, pour sa part, décidé de se concentrer sur la rose.

Partant du tableau de La Vierge aux roses, des centaines de roses fabriquées par Annie Tremsal sont exposées. / ©DR
Une exposition universelle

Elle a notamment choisi cette fleur parce que l’Église accueille la peinture La Vierge au buisson de roses de Schongauer. Elle a placé, juste sous cette œuvre au centre du bâtiment, des roses en cascade : « J’ai fait en sorte que les roses de la toile s’échappent et partent derrière. J’y en ai mis 300 ». Cette plante a un caractère symbolique universel et important dans le monde entier : « La rose c’est la vie, c’est le sang, c’est la beauté, c’est la senteur, c’est la fragilité de l’existence », confirme-t-elle. Mais il n’y a pas que cela. Dans le reste de l’Église, la peintre expose des tableaux qui associent « de l’acier noir et une toile fragile. Avec au centre, un carré au rond d’or représentant la perfection, l’abouti ». Il est aussi possible de découvrir des formes circulaires, des « bi » issus de la culture chinoise et représentant « la terre, le ciel, l’univers et le cosmos », un autre symbole d’universalité. Et ce n’est pas fini, car Annie Tremsal fait évoluer son exposition. Des roses ont été ajoutées et un philosophe franco-iranien devrait venir donner une conférence à l’automne. Des lectures de textes sont également envisagées. Avant un « finissage le 28 décembre, où l’on sera trois : le philosophe franco-iranien, ma sœur musicienne et moi-même ». Ainsi, même ceux qui ont déjà vu l’exposition ont de bonnes raisons de retourner la voir.

Le chiffre

60 :C’est le nombre de roses qu’a rajouté Annie Tremsal à son exposition, en plus des 300 déjà créées.

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