Lorsque des amis d’autres régions viennent visiter l’Alsace, ce qu’ils veulent évidemment tous faire, c’est goûter la gastronomie alsacienne, ce qui ne me dérange jamais, car manger c’est encore ce que je fais de mieux (à égalité avec dormir). Je ne rechigne donc jamais à aller faire goûter les « petits » plats traditionnels alsaciens.
Le problème, c’est pas tant de leur faire goûter, c’est plutôt de répondre aux mille et une questions qui vont suivre.
« Pourquoi on partage la tarte flambée ? » : parce que si on prend la même chose autant partager Caro, on n’est pas des sauvages et ça fera du bien à ton coeur le partage.
« Pourquoi on dit flammekueche ? » : pour faire parler les curieux, et aussi parce que la prononciation alsacienne, c’est surtout du marketing pour les non locaux, les puristes préfèrent tartes flambées.
« Pourquoi y’a pas de salade dans votre salade alsacienne ? » : ah ça … personne ne le sait, cervelas et gruyère c’est notre salade verte à nous ! Si tu veux manger léger, pars sur un bibeleskaes, du fromage blanc oui, mais avec tellement d’ail dedans que tu vas faire fuir tous les vampires du coin (et tes crushs aussi sûrement).
Et je ne vous parle même pas de la prononciation, car lorsqu’il faut prononcer waedeleeeeuuuuhhh ou spätzeuleuuuuuh, c’est toujours hilarant. Sans parler des mots dont on ne se sait pas si c’est masculin ou féminin comme bretzel ! Mais on s’en fiche si bretzel, c’est non binaire, nous on ne s’arrête pas à ce genre de détail, on a juste besoin de savoir que c’est délicieux !
En Alsace, on ne mange pas léger, on aime ce qui se partage et ce qui est généreux.
Retrouvez d’autres questions alsacienne de Cyrielle
