Le directeur de la communication de la mairie de Guebwiller a l’habitude des défis. En 2009, il a traversé l’Atlantique à la voile avec 4 personnes : « C’était mon premier Everest. Ça m’a changé ».
Il a ensuite commencé la course à pied après avoir accompagné la plus grosse délégation alsacienne au marathon de New York en 2009 : « J’ai trouvé ça génial, l’ambiance était extraordinaire. Et le côté challenge sportif aussi était génial. Alors je me suis dit qu’en rentrant, je me lancerai dans le marathon », nous a raconté Patrice Barrère. Et c’est ce qu’il a fait. Il s’est pris au jeu et a ensuite commencé à faire du trail et d’autres marathons.
Il a multiplié les courses, puis il a eu une envie : « Faire un truc un peu incroyable. Le défi sportif de ma vie et après, j’arrête les bêtises (rires) ». Pendant des années, il s’est donc entraîné pour réaliser un Ironman en Italie, en 2024.
UNE COURSE PAS COMME LES AUTRES
Malheureusement, en s’entraînant, il s’est cassé la clavicule. Il a alors eu une idée : « Je me suis dit que j’allais faire mon Ironman à moi ». Il a établi un parcours à travers le Haut-Rhin, de Colmar au Sundgau, le faisant passer dans plusieurs villes où vivent ses amis.
«Tout du long, avec un kayak gonflable, en courant ou à vélo, des amis m’ont accompagné. C’était un truc de malade ! »
« Je voulais vivre ce moment incroyable avec eux. Je leur ai dit : Si vous voulez venir m’encourager, faire un peu avec moi, ça me ferait plaisir », a retracé le sportif.
Il a débuté un matin par 3.8 km de nage à la base nautique de Colmar. Il a ensuite enchaîné avec 180 kilomètres de vélo.
Enfin, il a terminé par un peu plus de 42 km de courses autour de Colmar, avec une arrivée place Rapp à 11 heures du soir : « Tout du long, avec un kayak gonflable, en courant ou à vélo, des amis m’ont accompagné. C’était un truc de malade ! ».
Une course aux airs de Forest Gump accomplie en 15h50 : « C’était la fête, c’était magique, une aventure humaine incroyable. En regardant les photos, je n’ai pas arrêté de pleurer. Ce défi, mon Ironman, c’était mon deuxième Everest. Je suis content de l’avoir accompli », a-t-il conclu.
