lundi 8 juillet 2024
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Colmar – Voyage olfactif à travers deux histoires familiales au goût sûr

Il est parfois des rendez-vous aromatiques où histoire et voyages culinaires s’entremêlent dans la vie locale. En ouvrant 12 rue Vauban « La Boutique des Condiments et des Épices », c’est une nouvelle page de passion au goût sûr que viennent d’écrire deux maisons historiques alsaciennes : le moutardier Alélor, implanté depuis 1873 à Mietesheim, et les épices Georges Colin nées à Mittelhausenen en 1966.

Amis dans la vie, Éric Colin, Président des Épices, Georges Colin, et Alain Trautmann, Président d’Alélor, travaillaient déjà main dans la main depuis plusieurs années. En associant leurs savoir-faire, au sein d’un même établissement basé à Colmar, leur trajectoire commune n’en prend que plus de sens encore. Ceci pour le plus grand bonheur des amateurs de mets fins. Parce que là est leur plus grande richesse : permettre à tous, novices ou professionnels, de sublimer chacun de leurs plats. Moutarde fine, raifort, vinaigres à la mirabelle, huiles de colza 100 % alsaciennes pour Alélor. Assemblages d’épices telles « Week-end à Rome », pour Colin, où se mêlent tomates séchées, ail rissolé, origan, et basilic, ou autre curry réalisé uniquement avec des épices françaises parmi lesquelles coriandre, oignon, raifort, échalote, ail, piment d’Espelette.

Retrouver les saveurs d’antan

Bien plus qu’un nouveau lieu de vente, c’est un « véritable temple dédié aux plaisirs de la table », qu’offrent ici les deux fondateurs. Près de 800 références y sont proposées sous différentes versions, en vrac, en boîte, en pot… avec cette garantie d’un « voyage olfactif à travers deux histoires familiales authentiques et gourmandes ».

Pourquoi Colmar ? « C’est une ville très courue, à la forte notoriété touristique. Sans compter la qualité de ses commerces », confie Carole Pey, directrice marketing de la marque Georges Colin.

Depuis mai, période d’ouverture de la boutique, la clientèle ne cache d’ailleurs pas une certaine sensibilité à la démarche.

Colmariens, curieux ou touristes s’y pressent déjà, comme pour redécouvrir que sublimer un plat, retrouver les saveurs d’antan et voyager au cœur des traditions pouvait finalement être affaire de tous. Avec pour passion commune celle du bon goût.

Christophe Nonnenmacher

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