Guy Meyer, après une relégation l’an dernier en National 3, quel regard portez-vous, en tant que co-président et amoureux de ce club que vous avez contribué à rebâtir en 2016 ?
Disons qu’en ce qui concerne notre descente en N3, on est compétiteur dans l’esprit. Je n’ai aucun doute sur le fait que l’on va repartir de plus belle. En fait, même si, dit ainsi cela peut surprendre, cette descente est d’une certaine façon un mal pour un bien.
La N2 va être compliquée pour certains clubs qui n’auront pas la capacité budgétaire de s’y maintenir, ne serait-ce qu’en raison de déplacements plus longs et plus coûteux. Pour moi, il est probable que l’on assistera à une forme de nettoyage cette saison en N2.
Quant à notre groupe, il est vraiment intéressant à jouer cette année. Cette descente, en fait, va nous permettre de nous consolider dans un championnat plus compétitif, plus exigeant que par le passé. Dire que la saison qui s’annonce va être compliquée est vrai, mais nous avons l’ambition de remonter dans les deux ans. Et cet esprit de compétition vaut pour l’ensemble de nos équipes, dont les féminines qu’il s’agirait de ne pas oublier.
Reste que le budget s’est de fait réduit d’environ 30%…
Certes, mais les partenariats sont maintenus dont celui avec le Racing club de Strasbourg Alsace en matière de formation, comme j’ai pu m’en entretenir avec Marc Keller. Côté financier, nous avions anticipé et travaillé sur deux budgets, l’un pour la N2 l’autre pour la N3. Tous deux ont été acceptés par la DNCG, ce qui démontre la solidité du club. Et puis, côté partenaires financiers, un budget continue à se construire tout au long de l’année. J’ai confiance en nos capacités.
D’autant plus que les projets à long terme ne manquent pas, à commencer en matière, disons sociale et professionnelle.
Nous travaillons effectivement au développement d’une académie au sein du Stadium, en partenariat avec nos entreprises partenaires.
J’entends par là qu’il est important, à mesure que l’on tend vers un niveau de plus en plus élevé au niveau sportif de permettre à nos jeunes de se construire un avenir professionnel en parallèle. Tous ne finiront pas pro, et il est important de leur offrir une porte de sortie, si besoin, en concertation avec nos entreprises partenaires. C’est un rôle social que nous nous devons d’avoir.