À quoi ressemble la vie de Christian Parizot hors du camping de Tom Delormes ?
Le retraité, que je vois bien être un ancien chef de service de la fonction publique, très tatillon avec ses équipes, est toujours passionné de vélo et de littérature policière classique. Il a lu tout Agatha Christie, et selon moi, il doit avoir lu Brayard. Voilà les centres d’intérêt que je lui connais, mais je vais sûrement en découvrir d’autres. Je le vois bien faire du théâtre amateur…
Les fans de Camping Paradis vont-ils découvrir d’autres facettes de ce personnage ?
Ce n’est pas le Parizot râleur et retors que l’on retrouve dans Camping Paradis. Vu qu’il a lu tout Agatha Christie, il se sent légitime pour mener une enquête. Je crois qu’il se prend d’ailleurs pour Hercule Poirot… Ça reste un personnage empathique, même s’il faut la chercher, son empathie ! Il m’est sympathique en tant qu’interprète, bien que je sois assez loin de ce personnage dans la vraie vie… et heureusement pour mon entourage !
Comment est né ce rôle de Colmarien ?
J’ai posé la même question au scénariste Nicolas Douay ! Il tournait une séance à Colmar lorsqu’il réfléchissait aux personnages de la série… Du coup il m’a fait prendre l’emplacement 68 au camping. Et pas question pour Parizot qu’on l’installe au 67 ! C’est d’ailleurs comme ça que j’ai appris la différence entre le Bas-Rhin et le Haut-Rhin.
« Ce n’est pas le Parizot râleur et retors que l’on retrouve dans Camping Paradis »
Que vous inspire Colmar ?
C’est une ville très harmonieuse. J’étais venu au théâtre pour l’École des femmes de Molière, mis en scène par Philippe Adrien. Je jouais Arnolphe, un Me Too avant l’heure. La tournée avait duré 2 ans et les dernières représentations avaient lieu à Colmar. C’était en décembre. Ensuite, je suis revenu pour tourner Monsieur Parizot… encore en plein Marché de Noël ! En fait, je viens seulement de découvrir Colmar sans tout le falbala de Noël, et j’ai flâné dans les rues avec beaucoup de plaisir !
Si on vous embauchait à l’Office du Tourisme de Colmar, quelles seraient vos recommandations ?
Vous savez, quand on est en tournée au théâtre, on regarde d’abord la scène sur laquelle on va jouer… puis le restaurant où on va manger après la représentation ! Je dois dire qu’à Colmar, on est assez servi. Mais je choisirais un restaurant pas trop riche quand même, parce qu’en Alsace, on se retrouve vite à changer la boucle de sa ceinture si on ne fait pas attention ! Je recommande aussi les promenades en barque sur la Petite Venise, le Musée Bartholdi, le Musée Unterlinden avec le Retable d’Issenheim qui fait exploser les yeux. J’ai aussi eu l’occasion de faire du vélo au Mont Sainte-Odile et de goûter quelques vins d’Obernai… L’Alsace est si riche !
Avec l’annonce de ce téléfilm, faut-il s’inquiéter de votre disparition dans Camping Paradis ?
Je crois que non, les deux tournages peuvent cohabiter, d’autant qu’il y a un chouïa de différence entre le Parizot du film et du camping…
« En Alsace, on se retrouve vite à changer la boucle de sa ceinture si on ne fait pas attention »
À quelle date sera diffusé cet épisode ?
Le 7 octobre à 21h10 sur TF1. J’ai eu la chance de pouvoir le voir au cinéma (l’avant-première a été diffusée au CGR de Colmar ndlr), sans les coupures pub, et je dois dire qu’il est très bien réalisé. Nicolas Copin, le réalisateur, l’a bien préparé et bichonné en post prod. Les images sont belles, les plans précis. Alors j’espère que cet opus sera bien accueilli… mais dans tous les cas, je suis très fier d’en être !
Y en aura-t-il d’autres ?
Oui, un deuxième épisode est prévu. Et s’il y en a un troisième, il pourrait être tourné en Alsace, en février-mars 2025… ce que j’aimerais beaucoup ! D’abord pour continuer à découvrir la région, mais aussi parce que j’ai adoré tourner avec l’équipe technique alsacienne. Une très chouette équipe !
