Le lycée a fêté ses 30 ans le 15 novembre, en compagnie notamment de Christian Klinger, sénateur du Haut-Rhin, ainsi que de Brigitte Klinkert, députée de la 1ère circonscription du Haut-Rhin.
Du monde venu également pour la démonstration d’une borne interactive avec de l’intelligence artificielle (IA). Située dans un vestibule proche de l’entrée, elle fait partie du projet « Partager la Bienveillance – Nudge », dont le but est d’augmenter la bienveillance et le bonheur des élèves au sein du lycée. « On prenait le thé avec Catherine Chevalier, la proviseure, et c’est là qu’elle m’a présenté Claude Lamoureux, ancien professeur à HEC Paris », explique Guillaume Sevin, président du conseil d’administration de la société Ekona.
Ils ont alors l’idée, dans le cadre des 30 ans de l’établissement, de réaliser ce projet autour de la bienveillance, et d’installer la borne.
Une borne, un grand potentiel
Cet appareil interactif se présente sous la forme d’un grand écran, et peut afficher de nombreux contenus, comme des œuvres d’art.
La borne a été présentée par des élèves de 1ère STMG, qui souhaitent qu’elle développe le bonheur, la bienveillance et l’empathie de leurs camarades.
Cela peut passer par l’affichage de citations positives, ou des sondages sur l’humeur.
Des contenus peuvent être automatiquement choisis grâce à l’IA, pour correspondre aux besoins des jeunes.
« Pour correspondre aux besoins
des jeunes. »
À cela s’ajoutent des programmes sur-mesure créés à l’aide de neurosciences, et une couche d’IA conversationnelle, ce qui donne la possibilité d’interagir directement avec l’appareil : « À l’avenir, ça pourrait permettre de faire de la révision aux oraux du bac par exemple », prédit Guillaume Sevin.
Entre révisions, informations et bienveillance, les possibilités en milieu scolaire avec de telles machines sont donc immenses, et positives.
Le chiffre
3000 : En euros, c’est la somme qu’a injectée la région Grand Est dans cette borne offerte au lycée. La société de conseil Ekona a participé à hauteur de 7 000 euros. 3 000 euros viennent du mécénat, et 1 000 de l’association André Sevin.