Le bois à Labaroche, c’est une longue histoire d’amour. « Avant-guerre, il y avait 3 scieries, 7 ateliers de charpenterie et de menuiserie et il y avait beaucoup de bûcherons », liste Yves Scandella, président du Musée des Métiers du Bois. Mais toutes ces activités ont peu à peu disparu dans les années 1980.
C’est alors qu’en 1989, des anciens du village ont eu l’idée de créer un musée associatif, pour sauvegarder ce patrimoine, mais aussi pour dynamiser la commune et y attirer des touristes. Pendant 11 ans, des bénévoles vont préparer la naissance de l’établissement, réunissant connaissances et anciennes machines capables de fonctionner. Un bâtiment a été construit spécialement pour cela, puis le musée a enfin vu le jour en l’an 2000.
Un musée en bonne santé
Sur près de 2 000 m² d’expositions, le musée propose une plongée dans l’histoire du travail du bois. Chaque visite est guidée et de vieilles machines sont exposées et mises en fonctionnement pour les visiteurs. Le parcours dure ainsi près de 2 heures. Un bon moyen pour en apprendre plus sur les métiers du bois dont certains ont disparu, comme le charron. Une trentaine de bénévoles assurent le fonctionnement du musée et de sa boutique attenante d’objets en bois. Et pour intéresser les plus petits, un livret avec une énigme à résoudre leur est proposé.
La jeunesse, l’une des principales cibles du Musée des Métiers du bois, dont l’objectif est aussi de sensibiliser à l’importance des forêts : « Mais la première vocation, c’était de sauvegarder ce patrimoine, puis de créer un petit pôle touristique sur Labaroche, pour en faire profiter les commerces du coin », rappelle Yves Scandella.
Mission accomplie manifestement, les touristes viennent en nombre. À tel point qu’un projet d’extension de 150 m² est en cours : « On va étendre l’exposition et transférer l’accueil et la boutique ».
Rendez-vous en avril pour profiter de ce nouvel espace.
Le chiffre
12 000 : C’est le nombre de visiteurs annuels du musée, ouvert du 1er avril au 30 septembre. Sa capacité maximale est d’environ 15 000 personnes.
