La troisième édition de la Biennale a débuté le 8 août dans l’un des plus beaux villages d’Alsace. Elle est organisée par l’association André Sevin, présidée par le journaliste et entrepreneur Guillaume Sevin. La Biennale d’Alsace a tenu ses deux premières éditions dans des lieux historiques à Ottmarsheim, à Neuf-Brisach, à la cité Danzas de Saint-Louis ou encore au château de la Commanderie de Rixheim. Durant plusieurs mois, peintures, sculptures et photographies y ont été exposées, attirant des milliers de personnes. Mais cette année, tout a été concentré à Riquewihr jusqu’au 2 novembre : « Et ce sera gratuit, grâce à la bienveillance des artistes. On a fait le choix de démocratiser l’art et la culture avec une entrée gratuite. Les artistes, séduits par la démarche, sont tous bénévoles », explique Guillaume Sevin.
Une programmation de qualité
C’est là tout le but de l’événement : diffuser l’art. L’autre objectif, c’est de sortir l’Alsace de « son triptyque colombage – vignoble – choucroute (rires). L’art contemporain a du mal à infuser ici », estime-t-il.
Pour donner envie à tout un chacun de venir, l’association mise aussi sur une programmation haut de gamme, en extérieur et en intérieur. Le peintre portugais Telmo Guerra, Médaille d’or Pierre de Coubertin aux Jeux olympiques de Paris 2024, expose. Tout comme le sculpteur Pedro Marques ou encore Pari Ravan.

Au total, 40 artistes internationaux et 200 créateurs émergents ont répondu présents. Des installations interactives, des performances en direct, des ateliers et des conférences sont également organisés.
Avec ces grands noms, la Biennale continue sa montée en puissance et sa mission de démocratisation : « L’art, c’est une passion, ça me fait vibrer. C’est une façon de s’exprimer et de transmettre ». Les œuvres sont exposées à travers la ville et invitent les amateurs d’art à déambuler dans les ruelles comme dans un musée à ciel ouvert.