mercredi 5 novembre 2025
AccueilÀ la uneColmar. Pascal Weill « aime les gens »

Colmar. Pascal Weill « aime les gens »

Cet homme est une figure de la ville. Rieur et volubile, il aime aller au contact et à la découverte des autres. Radio, magazine, immobilier, politique et restauration : il a tout fait, et n’a pas fini.

Son parcours est pour le moins éclectique. Tout a commencé durant ses études de droit, à la période de la libération des ondes. « Une radio s’implantait, Radio 1. Je me suis dit que ça avait l’air marrant, j’avais envie de voir », se souvient-il.

Alors il est allé voir, souvent. « Un jour, j’ai dû remplacer quelqu’un. On m’a dit : depuis le temps que tu viens, tu sais comment ça marche. Débrouille-toi ». Alors il s’est débrouillé. C’est ainsi que son aventure radio a débuté.

Radio France, Strasbourg Contact, Nostalgie, NRJ, sa carrière a duré une vingtaine d’années : « J’aime la liberté du média et les contacts, j’aime discuter ».

DE LA RADIO À LA POLITIQUE

En 1995, il a décidé de changer et de s’investir dans la communication avec son frère. Avant de prendre un nouveau virage : « J’ai créé le premier magazine TV gratuit en France en format A4 ». 3 – 4 ans plus tard, place à de l’immobilier, pour une dizaine d’années.

« J’aime les gens, j’aime échanger »

Ensuite, il a fondé un nouveau magazine gratuit à Colmar : « Une très belle période avec de belles rencontres ». Parce que sa vie, finalement, c’est ça : des rencontres. « J’aime les gens, j’aime échanger », acquiesce-t-il. Après l’arrêt de ce média est arrivé le Covid.

Grâce à un groupe Facebook, il a pu réunir du matériel pour des cliniques, des hôpitaux et des maisons de retraite : « On a démarré comme ça une entraide extraordinaire, un moment d’humanité génialissime ». Il a aussi organisé des concerts en visioconférence tous les samedis soir. Puis, à la fin du confinement, il est devenu conseiller municipal : « Politique veut dire « vie de la cité ». Et j’aime Colmar, une ville extraordinaire. C’est une forme d’investissement pour elle ».

Mais à 58 ans, cet hyperactif a encore voulu saisir une dernière opportunité : prendre les rênes du Café des Marchands, en centre-ville. Un lieu dans lequel il retrouve le contact avec les gens : « On ne sait pas quand la vie s’arrête. Alors tant que je peux encore faire, je fais », revendique-t-il. Colmar n’a pas fini d’entendre parler de Pascal Weill.

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