Co-directeurs de la Comédie de Colmar, mais aussi artistes, Matthieu Cruciani et Émilie Capliez proposent, entre autres, leurs propres créations. Émilie Capliez met en scène Quand j’étais petite je voterai, une pièce adressée aux enfants et adolescent. Elle met en avant une situation annuelle que vivent les scolaires : « Le projet transpose la problématique électorale au sein d’un collège par le regard des enfants, des ados, de ceux qui ont envie de conquérir le monde. On essaye de raconter encore tous ces principes de citoyenneté et de démocratie », confie-t-elle. Matthieu Cruciani, quant à lui, met en scène trois spectacles : Hors-piste qui offre l’occasion au champion de biathlon Martin Fourcade de faire ses adieux au public, Le Journal d’Hélène Berr un opéra en partenariat avec l’Opéra national du Rhin et la tragédie Phèdre de Racine. Dans le même registre classique, Hamlet de Shakespeare sera joué du 8 au 10 novembre : « Nous proposons toujours des textes de répertoires pour garder un rapport à la Culture et à l’Histoire », souligne Matthieu Cruciani.
Le spectacle vivant pour rassembler
La Comédie de Colmar prévoit également du théâtre contemporain, notamment avec l’adaptation de L’âge de détruire, une pièce écrite et mise en scène par l’artiste associée Pauline Peyrade qui a obtenu le Goncourt du premier roman.
Enfin, le Centre Dramatique National de Colmar propose une offre forte pour les familles : Track, un spectacle organisé autour d’un train électrique géant posé sur scène : « C’est un voyage visuel, mais aussi sonore qui nous replonge tous en enfance », assure Émilie Capliez. Notez aussi TERAIROFEU, à découvrir en avril : « Une création visuelle importante qui permet de rassembler tous types de personnes, les enfants comme les adultes. C’est important de rappeler que le spectacle vivant, aussi, peut réunir les familles », conclut la co-directrice.