dimanche 24 novembre 2024

Le troubadour de la Vasgovie

Savez-vous chers Maxi-lecteurs où se trouve la Vasgovie ? C’est un endroit dans le grand Nord alsacien, là où brille l’étoile polaire, où l’un des plus grands carnivores terrestres, l’ours blanc polaire, se prélasse et batifole dans le delta de la Sauer ! La Sauer, tout le monde connaît cette rivière, ou presque !!! Komm, komm je vous tends la main liewi Maxi-Läser, nous allons découvrir la Vasgovie au milieu de ces grands espaces verdoyants, où coule la rivière de 70 km de long, appelée d’Süürbàch en Alsacien.

a Sauer est translucide, d’un vert émeraude, avec ses innombrables méandres qui enlacent une jungle impénétrable, de nobles saules têtards, des ormes, des frênes, mêlés de peupliers blancs. Les racines de ces grands seigneurs sont ancrées dans l’eau, où fleurissent des bouquets de nénuphars d’un jaune tendre qui s’épanouissent dans la lumière du crépuscule.

Un autre indice : la Sauer coule à l’envers du Palatinat de Ludwigswinkel vers la Vasgovie…
la Vasgovie Wàs isch diss nunde Buckel ! Komm, komm, Ich geh ze Füess liewi Läser, je vous emmène faire une petite virée, rencontrer un séduisant, fringant, bouleversifiant troubadour vas-govien, Georges Haibach, auteur, compositeur, arrangeur, musicien, chanteur, rêveur et promeneur solitaire. Georges est un poète engagé qui conduit les hommes vers la lumière. Notre troubadour est aussi un interprète de la vie et des sentiments des hommes. Georges trempe sa plume dans un encrier aux couleurs de l’arc-en-ciel. Ces textes, ces mots qu’il murmure sont à la fois tendres, drôles, ils évoquent la vie, la nature, le tout émaillé d’un brin d’humour et d’amour…

La Vasgovie, un endroit dans le grand Nord alsacien. / ©dr

Une petite présentation s’impose. Les parents de notre troubadour sont mélomanes, ils adorent Georges Brassens. Ils ont conçu le petit Georges en écoutant en boucle Les amoureux des blancs publics, mais Pchuutttt, c’est un secret d’alcôve. La cigogne, porteuse de bébés, a livré à domicile dans son bec rouge un gros poupon joufflu au célèbre prénom. Le jeune Georges a baigné toute son enfance dans la musique. Notre troubadour possède des tas d’instruments d’un autre temps : l’épinette de la Vasgovie, un Dulcimer, et une Nyckelharpa scandinave, aux sonorités chaleureuses et courbes voluptueuses. Hop, hop, allez, file André Muller tu es bavard comme une vieille pie. Tu as rendez-vous avec Georges au cœur de la Vasgovie, sur l’éperon rocheux du Wachtfels où le panorama est colossal. J’ai randonné pendant trente minutes sur un sentier sablonneux en traversant une forêt de pins sylvestres qui produisent une résine olfactive embaumant mon chemin. Au loin, j’entends le son d’une guitare, je suis bien à la bonne place. Georges le troubadour est là devant ce panorama vasgovien, sa guitare en bandoulière.

Georges Haibach, auteur, compositeur, arrangeur, musicien, chanteur, rêveur et promeneur solitaire. / ©dr

– Salut André, l’escapadeur ! En me serrant une bonne poignée de main, tu es arrivé à ce point culminant devant cet océan de verdure, c’est là la Vasgovie ! Admire cette falaise de grès rose et rouge percée aux allures d’un paquebot échoué. Tu es debout sur le Wachtfels, André.
– C’est vraiment magique et magnifique Georges, c’est un vrai paradis.
– Content que ça te plaise André, la Vasgovie c’est une succession de collines de mamelons, un massif montagneux très peu connu, et c’est tant mieux !
– D’où vient ce mot la Vasgovie, Georges ?
– C’est une petite région à cheval sur la frontière Alsaco-Deutsch, eine Traumweld gewebt aus Feenstaub : un pays imaginaire sorti d’un conte de fée.
– Ben, je suis très heureux Georges, j’ai découvert grâce à toi un endroit de toute beauté, avant de repartir, tu peux me chanter ta mélodie. Les Heures Câlines…
– Avec plaisir, c’est le lieu idéal pour écouter une de mes compositions, accompagnée de ma guitare.

Georges est assis sous l’arche du Wachtfels, la lumière rosée de fin d’après-midi inonde la Vasgovie. Je me mets sur le chemin du retour en le saluant chaleureusement. Notre troubadour entame son chant. J’entends sa mélodie, sa poésie, sur mon chemin du retour.
Extrait de sa chanson que vous pouvez entendre sur le lien au bas de l’article, Les heures Câlines.

Tel un rayon d’amour, échappé des cieux
Tu éclaires mes jours de ton pas délicieux
sur les sentiers où je chemine
ta présence m’illumine.
hummmm, hummm, hummm,
le souvenir des heures câlines….

Voilà pour cette heureuse rencontre avec le troubadour des grands espaces vasgoviens.
À très vite liewi Maxi-Läser pour une nouvelle rencontre, une nouvelle aventure dans un petit coin de notre paradis alsacien.

Youtube : georgeshaibach/videos

Le Maxi-Trotteur, André Muller

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