Avant, Christophe Fondadouze « n’allait qu’une fois par an à la patinoire. Ce secteur, je n’y connaissais absolument rien ». Pourtant, travailleur dans le cosmétique, il a décidé de changer de vie à 38 ans. Et c’est vers la glace qu’il s’est dirigé. « Pendant quasiment 10 ans, j’ai dirigé la patinoire de Colmar », se souvient-il. Fort de cette expérience, il a ensuite créé Green Concept Sport, une société d’exploitation de patinoire.
Actuellement, il gère celle de Strasbourg et, avec deux associés, il a racheté celle de Metz. « À côté de ça, localement, on fait un peu de patinoires de Noël, comme à Ottmarsheim », détaille l’entrepreneur. Et comme le nom de sa société l’indique, il s’efforce de prouver qu’une patinoire peut être plus durable : « Je voulais montrer qu’on peut gérer une patinoire en étant socialement, sociétalement et environnementalement engagé ».
Des patinoires écolos, c’est possible ?
À l’ère de la crise environnementale, où les patinoires sont régulièrement pointées du doigt pour leur consommation énergétique, Green Concept Sport a donc mis plusieurs solutions en place. L’épaisseur de la glace a été réduite, 1 cm représentant 10% de consommation énergétique. « On essaie de travailler avec une glace la moins froide possible aussi », complète le dirigeant. Autre axe de progression : utiliser moins d’eau, avec des surfaçages à sec. De plus, les nouvelles patinoires qui sortent de terre sont de mieux en mieux isolées, permettant de réduire la consommation.
D’autres, comme à Auxerre, se dotent de panneaux solaires. « Et puis, une patinoire accueille des gens de 3 à 80 ans. C’est un vrai lieu de sociabilisation, un bon moyen d’inclusion, un lieu important de cohésion sociale. Il y a de l’avenir pour ce type d’établissement », revendique Christophe Fondadouze. Un avenir plus respectueux de l’environnement donc, pour que chacun puisse profiter de ces lieux enchanteurs encore longtemps.
L’info en plus
Green Concept Sport devrait signer avec le label Fair Play for Planet, et ainsi intégrer une charte pour « tendre vers une optimisation de notre côté vert sur 5 ans ».
