Le Grillen et vous, c’est une longue histoire ?
C’est comme une deuxième maison pour moi. C’est souvent le cas dans le spectacle, mais quand on est dans une salle où l’on a une responsabilité, on travaille vraiment avec le cœur. C’est un endroit auquel vous tenez, que vous régissez, que vous chouchoutez, presque depuis toujours. C’est en ça que le Grillen est ma maison.
Vous faisiez quoi avant d’arriver ici ?
J’ai travaillé une quinzaine d’années dans une entreprise de spectacles créée par les frères Walter. On a travaillé pour de grands artistes comme Patricia Kaas, Niagara, Stephan Eicher et d’autres. Avec eux, j’ai appris le métier d’éclairagiste. Je me suis retrouvé au Grillen par le biais d’un ami, Hervé Meister, qui m’a demandé de venir faire des spectacles en support technique. Un an après, le directeur m’a donné le poste de régisseur-lumière. De temps en temps, je pars en tournée avec un groupe, quelques jours pour des concerts isolés ou des festivals.
Vous avez une anecdote sympa ?
Plein ! Je ne saurais même pas laquelle choisir. Je tairais le nom de beaucoup d’artistes, mais c’est vrai qu’avec certains on vivait des tournées vraiment drôles. C’était une bande de copains qui partait sur les routes. J’ai travaillé avec Aznavour aussi, c’était la grande classe, la haute école du métier. Tous les soirs ça vous mettait en émoi tellement le spectacle était beau.
Au Grillen, vous êtes toujours derrière les projecteurs ?
Dans 80% des cas, c’est toujours moi qui m’occupe de la lumière des groupes qui viennent, avec une certaine liberté de créativité, liberté d’exploitation. Ce n’est pas ce qui importe le plus aux musiciens, on fait ça pour le public.