Tout a commencé en 2017, lorsque la cartonnerie Rossmann a cherché à faire un cadeau qui sort de l’ordinaire à ses clients : « C’est à ce moment qu’ils ont pensé à des créations en carton de Noël. Le bureau d’étude et des designers ont d’abord créé une lanterne », explique Caroline. L’année d’après, l’entreprise du Val de Villé a réitéré, en donnant vie à des sapins et en les proposant à la vente sur deux marchés de Noël différents :
« C’est à Riquewihr que je suis tombée sur leur stand. J’ai tout de suite été emballée par ces sapins en carton, ornés de boules de couleurs différentes et d’une belle guirlande ». Pour la cartonnerie, l’engouement était grand. Les produits ont beaucoup plu : « Ils vendaient près de 40 produits par jour et par marché ». Depuis, Rossmann a développé la gamme et lancé un site e-commerce dédié « Il existe maintenant un tabouret, des fauteuils, une cheminée, un village de Noël, un sapin et même un escape game interactif. Certains sont même proposés dans diverses couleurs ».
Du rapprochement au concret
Formée aux ressources humaines, Caroline Walter a toujours apprécié le contact humain, mais surtout ceux qui ont un certain savoir-faire : « Avec mon mari, nous sommes partisans du « acheter moins, mais acheter mieux ». L’origine des produits a toute son importance. C’est pour cette raison que j’ai été attirée par les créations de Rossmann ».
C’est en 2022 que Caroline a décidé de se rapprocher d’eux : « Je leur ai affirmé ma volonté de devenir revendeuse sur des marchés de Noël. L’entreprise a accepté. J’ai constitué un stock de 7 000 objets que je vais vendre sur des marchés de Noël ». Caroline a postulé auprès de douze communes différentes : « Dans un souci de planning et d’organisation, je n’en ai sélectionné que quatre : Strasbourg, Colmar, Riquewihr et Illkirch-Graffenstaden, la ville d’origine de ma famille ». L’entrepreneuse a créé une entreprise, Econow Distribution, et embauché une vingtaine de personnes à mi-temps pour vendre sur les marchés : « Ça ne pourra pas plaire à tout le monde, c’est sûr. Ces articles n’ont pas vocation à remplacer les grands classiques, mais je serai la seule à les vendre cette année », conclut-elle.