Savez-vous que ce mercredi 7 février, c’est la journée mondiale pour un internet plus sûr? Parce que oui, internet regorge de dangers et de pièges. Il y a de bonnes choses, mais il y en a plein de moins bonnes.
Les hackings, phishings, ransomwares, malwares, et autres virus sont à notre société d’aujourd’hui ce que les petits escrocs, corbeaux, loubards, truands et autres maîtres chanteurs étaient à celle d’hier. Rien de neuf, si ce n’est qu’on déplace la malveillance.
Internet c’est une appellation un peu globale, comme quand on dit la Terre. Il y a tout dedans. Du sport, de l’info, des génies, des idiots, des découvertes, des zones sombres, des conflits, des rencontres, et même de l’amour.
Vu et revu, mais en mieux ?
L’écran du smartphone ou de l’ordinateur nous connecte à un monde, un peu le nôtre, mais pas tout à fait. Comment peut-on encore s’étonner de voir la cathédrale de Strasbourg by night, la neige sur le vignoble alsacien ou l’envol d’une cigogne, nous qui le vivons et le voyons depuis des lustres ? Parce que ces paysages, décors, personnages, sont magnifiés. Bien encadrés dans ce petit post bien travaillé, avec une belle légende bien rédigée, calibrée par un algorithme qui saura vous contenter à l’analyse de ce que vous avez déjà aimé.
Alors c’est chouette hein. On ne voit que ce qu’on aime. Et chacun s’enferme dans ce qu’il aime. On va me traiter de ronchon – comme d’hab’ – mais on y gagne en quiétude ce que l’on y perd en surprise. Et la vie, en Alsace comme ailleurs, n’est-elle pas faite de surprises ? Avez-vous déjà visité le musée du Bagage de Haguenau ou le musée du Jouet de Colmar ? Allez voir, sentir ces objets ou ces œuvres d’art, laissez-les vous éblouir, vous bouleverser, ou, tant pis, vous laisser indifférent. Mais soyez humains, ne laissez pas Meta vous dire ce que vous devez aimer. Et si la chance sourit aux audacieux, c’est le nez en l’air et les mains dans les poches que vous trouverez l’inspiration.
Mais dites… Cette chronique, vous l’avez lue sur internet ?
