La culture à Colmar, c’est une longue histoire. « À l’origine, il y avait 3 associations qui s’occupaient de l’action culturelle. Une pour la musique, une pour le théâtre et une pour le cinéma », raconte François Laperrelle. « C’était un petit peu désorganisé sur l’année. Donc il a été demandé que tout cela soit harmonisé. Voilà pourquoi Lézard a été créée », ajoute-t-il.
Derrière ce nom reptilien se cache en réalité une association dont il est le président depuis une grosse vingtaine d’années.
Créée en 1987, elle donne de nombreux événements sur divers thèmes, tels que les arts plastiques, le cinéma, le théâtre et la musique. Elle est devenue une entité inévitable de la vie culturelle colmarienne.
Avant de passer la main
L’association affiche un grand dynamisme, avec une équipe fournie. Elle compte 5 salariés, 300 personnes ayant cotisé, et une trentaine de bénévoles. Par conséquent, la programmation est, elle aussi, fournie : « Nous avons une galerie d’art avec deux expositions par trimestre, un partenariat avec le cinéma CGR, un festival de marionnettes et une activité de médiation culturelle », résume son dirigeant. Sans oublier la musique, composante importante de son activité et passion de François Laperrelle, qui est également président de l’association D’Ici et d’Ailleurs. Cet ancien éducateur spécialisé est entré dans l’association comme bénévole avant d’en prendre la présidence et de marquer la ville de son empreinte. Mais toutes les bonnes choses ont une fin : « Ça me passionne, mais ça prend du temps et moi, je prends de l’âge. Je vais encore faire 2 ans, et probablement passer le flambeau ». Lézard, elle, ne passera pas le flambeau de sitôt, et continuera d’animer Colmar. « La culture, c’est essentiel. Ça permet de transmettre des valeurs et de l’humanité », affirme le dirigeant. Un message important à l’ère des coupes budgétaires, où la culture fait partie des premières victimes.
