Son parcours débute dans les rues d’une ville historique. Enfant timide, il s’est cependant mis à faire du théâtre d’improvisation à 17 ans, grâce à son ami comédien Flavien Reppert. « J’ai découvert que le gamin timide pouvait s’exprimer, se lâcher sur scène. J’ai pris énormément de plaisir », exprime-t-il.
Mais difficile alors, pour lui, de s’imaginer en faire son métier. Non, le jeune Fayssal Benbahmed s’est plutôt dit qu’il devait exercer un « vrai métier ». C’est ainsi qu’il a fini éducateur spécialisé, mais pour un an seulement. « Je n’étais pas heureux et je me suis rendu compte que ce que je savais faire de mieux, c’était être sur scène ».
Il a donc choisi de se lancer, en se donnant un an pour réussir et devenir comédien : « Et ça a tout de suite marché », se rappelle-t-il tout sourire.
Vers l’infini et le cinéma
Aujourd’hui âgé de 43 ans, le comédien a déjà une belle carrière à son actif. Une carrière notamment propulsée par le spectacle Choucroute Merguez, véritable succès au milieu des années 2010.
Formé en théâtre et comédie musicale, il peut également faire du beatbox : « Ça, c’était une grosse partie de ma vie ». Un véritable couteau suisse, avec, forcément, beaucoup d’actualités. Parmi elles, sa participation à la tournée d’été de la Choucrouterie en tant que chanteur. Sans oublier sa présence dans la célèbre Revue Scoute. Mais il ne faudrait pas oublier le cinéma, car le Kaysersbergeois est aussi acteur. Un aspect qu’il souhaite développer : « Théâtre ou cinéma, c’est comme me demander de choisir entre papa et maman. Mais il y a des phases dans la vie, et là c’est le cinéma ».
Récemment, il a tourné dans le court-métrage La première marche, disponible en replay, mais aussi dans une série, Les Disparues de la gare, qui sortira cette année sur Disney+. Sa carrière est donc loin d’être terminée, bien au contraire. Pas mal pour cet enfant de Kaysersberg, « Et un enfant de pauvres, d’immigrés, d’ouvrier et de femme de ménage. C’est incroyable », conclut-il avec fierté.
