Normée à la gastronomie, Victoria est partie travailler en Malaisie, à Kuala Lumpur : « Ça a été une expérience significative, se souvient-elle. C’est elle qui m’a vraiment donné envie de revenir en France et de monter une start-up dans le milieu de la cuisine végétale ».
De retour dans son pays, Victoria a continué à se former, notamment en tant que business developer : « À l’arrivée du covid, je suis rentrée en Alsace et j’ai lancé Nugreen, un service de traiteur de cuisine végétale. J’ai travaillé avec de grosses entreprises, des marques alimentaires. J’ai été sur des salons internationaux, j’ai présenté leurs produits ». En parallèle, Victoria Scherrer travaillait aussi avec des organisateurs de stages bien-être et de retraites yoga : « C’est à ce moment que le segment bien-être a été ajouté sur Nugreen. Je crois en cet adage : le bien manger pour se sentir mieux, et se sentir mieux pour bien manger. Je l’ai expérimenté pour moi, mais aussi pour mes proches ». Pour le moment, 250 prestataires sont déjà référencés sur Nugreen.
Une communauté douce
Ces thérapies douces sont là pour compléter une médecine générale :
« Rien ne remplacera jamais l’avis d’un professionnel de santé ! Nugreen se positionne plutôt comme un outil complémentaire qui simplifie l’accès à des solutions plus naturelles pour agir et se faire plaisir ». Pour les clients et les prestataires, la plateforme est entièrement gratuite : « 10 % de frais de service sont prélevés sur la prestation finale, c’est ce qui nous finance ». Nugreen est une véritable communauté : « Nous voulons que les gens se retrouvent, qu’ils partagent des moments ensemble. Nous mettrons bientôt des lieux à disposition sur la plateforme pour organiser de telles rencontres ». Pour l’instant, l’équipe de Nugreen se compose de quatre salariés : « Nous travaillons aussi avec quelques free-lance. C’est une relation gagnant-gagnant, de confiance ».