La société Eglinsdoerfer a été fondée en 1887 à Colmar : «Au départ, son activité était dédiée au négoce de pneus en caoutchouc pour les vélos et les automobiles», raconte Denis Herold, son directeur depuis 2021. Pour lui et pour la société, tout a commencé un an auparavant, alors qu’il faisait partie de l’ARCA, une association pour les cédants-repreneurs : « Avec mon associé, nous étions en recherche active de projets depuis un moment. Les premières discussions avec Eglinsdoerfer Pfohl ont commencé mi-2020, lorsque nous avons appris qu’elle était à la recherche d’un repreneur. Nous l’avons visité pour nous en faire une idée. Nous avons découvert une vieille dame, pleine de potentiel, avec de bons résultats, mais elle ne semblait pas encore être passée au 21e siècle ». Là était tout l’enjeu de la reprise, de lui faire passer le siècle en insistant sur la modernisation, l’informatisation et la dynamisation : « Après avoir pris contact avec l’ancien propriétaire, Monsieur Pfohl, nous avons repris le flambeau le 1er janvier 2021 ».
Une reprise récompensée
136 ans après sa fondation, l’entreprise propose toujours un savoir-faire reconnu, utilisé dans l’agriculture, la viticulture, l’industrie agroalimentaire (brasserie, laiterie) ou lourde (carrière), l’artisanat, le paysagisme, les collectivités territoriales et même les hôpitaux : « Nous sommes capables de faire du sur mesure».
Rapprochée par le Réseau Entreprendre dans le cadre du prix Colmar Agglo entreprend, la société Eglinsdoerfer y a participé et a remporté un prix dans la catégorie « reprise d’entreprise » : « Nous y avons participé pour développer et pérenniser la notoriété de l’entreprise. Nous sommes heureux de pouvoir faire parler de la société, de dire qu’elle existe toujours, qu’elle est en train de changer et qu’elle est tournée vers l’avenir. Nous nous appuyons sur un ancien savoir-faire pour progresser dans ce nouveau millénaire », conclut Denis Herold.
L’info en plus
En 2023, Eglinsdoerfer Pfohl SAS s’est lancée dans la micro-irrigation, notamment pour la viticulture. Sans vendeur spécialisé en Alsace, l’entreprise y a vu une bonne place à prendre.
