lundi 7 octobre 2024
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Saint-Louis – L’art(iste) des sculptures lumineuses

Dix ans après avoir créé son premier luminaire, le designer Sven Rusti dévoile sa dernière sculpture inspirée d’un guerrier légendaire, à qui il confère des formes résolument modernes. Une pièce à découvrir du 15 au 17 novembre au Salon des 40 à Saint-Louis, où il avait remporté le premier prix l’an dernier. Tenterait-il le doublet ?

Comment est née cette passion pour les sculptures lumineuses ?

Sven Rusti : Ça a commencé avec un luminaire que j’ai créé pour l’anniversaire de mon frangin. Je l’ai posté sur mes réseaux sociaux et j’ai eu plein de commentaires positifs.
Alors j’en ai fait un pour moi, puis pour un copain… Un jour, une artiste m’a dit « il faut que tu viennes exposer avec moi ! ». C’est là que j’ai vendu ma première création.

Quels sont vos matériaux préférés ?

L’aluminium, l’acier et le bois. Le métal offre beaucoup de stabilité et vieillit plutôt bien. L’alu, lui, est assez mou. Du coup je joue à l’équilibriste. J’aime aussi utiliser le bois. Son côté chaud et sa structure donnent une certaine profondeur à la pièce.

« Au lieu de détails superflus, j’ai choisi de sublimer l’essence même de cette figure, lui insufflant une modernité audacieuse ». Une édition limitée à 10 exemplaires. / ©Dr
Quelles sont vos sources d’inspiration ?

La nature et les animaux. J’ai aussi créé un luminaire inspiré d’un voilier à Venise. En voyant ces voiles majestueuses qui s’élevaient vers le ciel, je n’ai pu m’empêcher de sortir mon crayon !

Et qu’en est-il du Samouraï ?

Il m’inspire depuis gamin. J’aime son ambivalence, le côté guerrier qui oscille avec quelque chose de rassurant, de protecteur. Mais il avait trop de détails pour moi… Et puis je l’ai découvert simplifié dans les mangas, avec un chapeau en cône et des habits neutres. Alors j’ai fait un mix des deux… ça m’a pris deux ans pour obtenir les lignes que je voulais !

Deux ans pour l’imaginer, combien pour le fabriquer ?

Une semaine. C’est un ami chaudronnier qui a soudé les pièces. Le plus compliqué, ça a été de fermer le chapeau cintré avec une soudure puis de « gommer » les coups de plieuse. Il a eu des heures de ponçage ! Ce Samouraï est entièrement en aluminium thermolaqué, avec une seule ampoule et trois ouvertures pour diffuser la lumière.

Quelles sont vos prochaines actus ?

Je me suis inscrit à une formation de soudure pour travailler la matière moi-même et maîtriser ainsi toutes les étapes de A à Z. Car finalement, je ne me sens pas artiste à 100%… J’aimerais aussi élargir mes collaborations, en travaillant avec des architectes d’intérieur et des décorateurs.

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