Les bistouquettes en brioches et meringues, et les petits lolos ont fait un carton l’an dernier, alors Claude Kraetz remet le couvert. « Dès le début d’année, plusieurs personnes m’ont demandé si j’allais en refaire, alors que je n’y avais même pas encore pensé. »
Cette année, il sera de nouveau le seul boulanger de Colmar à oser « s’acoquiner ».
À la base, c’était une idée de Céline Kern, la présidente des Vitrines de Colmar, l’association des commerçants de l’agglomération. « Elle était venue à une réunion de la corporation des boulangers, et avait lancé le sujet, mais personne n’a suivi à part moi. Sans le soutien des Vitrines de Colmar, je ne l’aurais pas fait », précise Claude Kraetz.
Une clientèle surtout féminine
L’association a pris des photos, les a diffusées sur les réseaux sociaux, les médias locaux ont pris le relais et le succès des bistouquettes briochées était lancé. « Les gens ont bien rigolé. Ça a été bien perçu. J’ai eu surtout une clientèle féminine. Certaines venaient en acheter plusieurs le matin pour les distribuer à leurs collègues de travail », se souvient le boulanger.
Des clients ont même fait 50 km pour se procurer les fameuses brioches. La boutique colmarienne en a vendu entre 150 et 200. Un bilan largement positif. « C’est toujours bénéfique. Cela montre qu’on fait de l’artisanat et ça fait connaître la boulangerie », poursuit-il.
Par la suite, des gens lui en ont commandé pour des occasions particulières, mais il préfère se cantonner à produire seulement durant la semaine de la Saint-Valentin, du 10 au 18 février. Cette année, Claude Kraetz réfléchit à réaliser des pains en forme de bistouquettes et de lolos, et des beignets. Il doit encore faire des essais. Suspense !
L’info en plus
C’est à la mode : depuis le 11 janvier dernier, la Quequetterie s’est installée au centre-ville de Strasbourg. L’enseigne propose des pâtisseries en forme de pénis et de vulves.