Quel a été le déclic pour travailler dans ce domaine ?
Marine Gross : Après un baccalauréat STAV au Lycée agricole de Rouffach, je me suis tournée vers l’univers de la fleur. Je n’étais pas partie pour devenir fleuriste, mais j’étais créative, donc je me suis réorientée. Après un CAP, j’ai enchaîné avec un brevet de maîtrise. Pour la formation, je suis partie dans une entreprise en Franche-Comté, tout en étant à l’école à Roville-aux-Chênes, dans les Vosges. Ma région me manquait, donc je suis revenue. J’ai travaillé quelques années dans une boutique à Colmar. Je n’ai fondé mon entreprise qu’en 2019, pour proposer du fleurissement événementiel.
Quelles sont les demandes qui vous sont formulées ?
Marine Gross : Je produis pour des anniversaires, des baptêmes, des mariages, des noces, des événements heureux, mais aussi des plus tristes comme les deuils et même les cérémonies funéraires. Ce sont des créations sur mesure et uniques. Mes clients sont pour la plupart en Alsace, mais certains viennent de plus loin. Par exemple, un couple de Québécois a fait appel à mes services, car il vient se marier dans la région. On s’organise à distance et je crée dans mon coin en leur faisant part de l’avancement.
Vous avez remporté le Wedding Award tous les ans depuis 2021. Qu’est-ce que c’est ?
Marine Gross : Pour décerner ce prix, l’organisation du concours se base sur les avis laissés par les mariés, mes clients. Tous les prestataires sont concernés, pas uniquement les fleuristes, mais aussi les DJ, photographes, traiteurs, animateurs et même les décorateurs. Au départ, je n’y prêtais pas une grande attention, mais il offre une très belle visibilité. Ce prix est un vrai tremplin pour le secteur du mariage. Cela me permet de me faire connaître en ligne, au-delà des frontières nationales.
Avec l’été qui approche, un coup de main n’est pas de refus, n’est-ce pas ?
Marine Gross : Oui, ce sera non-stop jusqu’à fin octobre. Il m’arrive de fleurir plusieurs mariages par week-end. Pour m’en sortir, je travaille depuis six mois avec Chloé qui est en apprentissage. Nous formons un bon binôme. J’ai à cœur de transmettre mon savoir-faire. D’ailleurs, je n’exclus pas de développer un point de vente un jour et de faire grandir l’entreprise.