vendredi 6 décembre 2024
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Rouffach – Sorcières et dragons envahissent la ville

Entre monde médiéval et réalités parallèles, Rouffach célèbre samedi 20 juillet sa traditionnelle fête de la sorcière. Loin des clichés, un moment de découverte aux multiples facettes.

C’est un moment incontournable en Alsace, « fabuleux mélange entre l’univers médiéval et un monde fantastique ». Au cœur de l’organisation, Thibault Suhr ne manque pas de rappeler qu’au sortir du Moyen-Age de nombreux écrits de procès en sorcellerie ont été retrouvés ici. « Le sabbat se déroulait au Bollenberg, une colline au sud de Rouffach. De cette époque, il reste entre autres une tour sur les remparts appelée Tour des sorcières. Mais qu’on ne s’y méprenne pas : la Fête de la sorcière n’a pas été créée pour honorer cette période sombre, mais plutôt pour sublimer l’imaginaire ».

Organisé par l’AFSR – l’Association Fête de la Sorcière Rouffach – que préside Thibault Suhr, l’événement se veut à la fois authentique et onirique : « Top départ sous forme de cortège, puis 4 zones : le campement médiéval, la grande scène, l’animation enfants et le sentier de l’étrange. Et un final en apothéose avec un grand spectacle de feu ».

Princesse en détresse

Lors des déambulations, petits et grands pourront côtoyer « Artventuriers », « Drakeîn », gardiens de dragons, lanceurs de haches, marionnettes aux âmes voyageuses, ou se perdre dans le « Sentier de l’étrange ». Un chemin où « votre cœur bat de plus en plus vite jusqu’à ce que la porte s’ouvre sur un autre monde… d’épouvante ». Une quarantaine de figurants à l’humour et aux frissons garantis y attendent les visiteurs. « Pas moins de quatre mois de préparation ont été nécessaires aux bénévoles pour créer les décors ! Les plus courageux viennent le soir. Les âmes plus sensibles ou fébriles en journée ». Pour celles-ci, mieux vaut préférer d’autres activités, dont les nombreux spectacles du jour. Princesse en détresse en est un, elle associe princesse esseulée, chevalier braillard et polisson farceur dans une tour gardée par un dragon. Presque une « histoire à dormir debout, mais…». Anima, la voie des flammes, en est un autre, porté par la compagnie Manda Lights, à 22h15 sur la grande scène : « Un hymne à des flammes tantôt dansantes, tantôt graphiques ou étincelantes, puis projetées dans le ciel, telles des nébuleuses scintillantes, colorées, explosives et crépitantes ». Tout ou presque l’esprit d’une jolie fête ensorcelée.

Christophe Nonnenmacher

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