mardi 3 décembre 2024
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Là où il y a du plaisir

J’étais à 2 doigts d’écrire ma chronique sur la future destitution de Macron, les élections US, la taxe poids lourd, le scandale des crèches privées, la nouvelle formule de la Ligue des champions, le livre de Caroline Fourest, Cécile Kohler otage en Iran depuis plus de 800 jours, la protection de la planète qui ne semble plus être un sujet en France, l’automne, que des trucs réjouissants, mais ma voisine m’a invité à prendre le goûter, comme un caprice à deux, mais sucré.

Il faut dire qu’elle est partageuse et gourmande, elle aime tout ce qui est sucré : le Nutella, les Haribo (surtout les crocodiles), les crêpes au miel, les petits pains au chocolat, les deux doigts coupe-faim, les sucettes à l’anis et les pots d’El Mordjene fabriquées par la marque Cebon en Algérie. Tout le monde se les arrache. Ce produit plaisir est si bon, m’a dit ma voisine, qu’il est en rupture de stock. Bon, vous la connaissez, ce n’est pas le genre à se laisser influencer par des influenceurs, et pourtant, elle a craqué sur cette pâte à tartiner au goût sucré de noisettes grillées.

Un truc qui fait du bien au cerveau et du mal au tour de taille. Et moi, il ne faut pas m’en promettre. On a terminé le pot en 2/2. Heureusement, ma voisine est prévoyante, elle avait fait des provisions. J’attends sa prochaine invitation, mais je crois que, comme c’est devenu à la mode chez les jeunes actifs (comment ça je ne fais pas partie de cette catégorie ?), je vais lui proposer une coloc. Le plaisir à deux, c’est quand même beaucoup mieux que de tourner autour du pot.

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