Il a été finaliste du concours du meilleur apprenti de France et du meilleur Jeune pâtissier mondial. Désormais, il représente la troisième génération à la tête de l’entreprise familiale, créée par son grand-père en 1936. « Il a commencé ici, à Munster, dans un petit magasin avec un apprenti et sa femme au magasin. Il s’est fait une réputation, jusqu’en 1972, où mon père a repris », relate Thierry Gilg. Lui a pris les rênes de la pâtisserie en 2000, et a continué de la développer, ouvrant un nouvel établissement en 2008 à Colmar, et encore un autre à Ribeauvillé, deux ans plus tard. Continuer l’œuvre de ses aïeux a été pour lui, une évidence : « La pâtisserie, j’ai baigné dedans depuis tout petit. Ça m’a tout de suite plu, passionné. Le côté créatif, c’est ça que j’aime », confirme-t-il. Aujourd’hui, les pâtisseries Gilg sont reconnues dans une grande partie du département, fruit d’une longue histoire gourmande.
Une institution qui évolue avec son temps
Résultat, le pâtissier chapeaute actuellement 40 employés répartis sur les 3 sites. « Chef d’entreprise, c’est avoir plein de casquettes différentes, que ce soit la gestion, la création. C’est intéressant aussi », ajoute-t-il. Ces différentes fonctions lui permettent d’innover – comme avec un futur entremets rhubarbe et fraise pour le printemps – et d’anticiper les tendances. L’une des dernières en date, c’est la baisse de la dose de sucre dans les gâteaux : « C’est ce que cherchent les consommateurs aujourd’hui », assure-t-il. Comme à ses clients, Thierry Gilg porte une attention toute particulière aux origines de ses matières premières, françaises dès que possible. Et le dernier ingrédient de sa réussite, c’est, bien sûr, sa passion : « On essaie, à travers nos produits, de la faire ressentir ». Le tout avec un seul et même objectif depuis 89 ans : emplir les Alsaciens de douceurs sucrées. Tant mieux, il paraît que cela apaise les mœurs.
