samedi 23 novembre 2024
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Kaysersberg – Un tour du monde en tribu

Ils ont 36, 9 et 7 ans, ils partent le 3 janvier pour l’aventure de leur vie. L’Alsacienne Fanny Faessler emmène ses deux enfants sur les routes du monde pendant un an : Emma la préado douce et attentionnée, hypersensible et toujours prête à se mettre en quatre pour aider les autres et son frère Arthur, le râleur au cœur tendre, futé et déterminé comme sa mère. Un périple extraordinaire à suivre dans Maxi Flash.

Vous êtes née à Colmar, vous avez toujours vécu ici, entre Sigolsheim et Kaysersberg, vous avez toujours voulu voyager ?

Oui, j’étais dans une vie avec quelqu’un qui n’aimait pas les voyages plus que ça. Lorsque nous avons divorcé, ce n’était pas une période facile, mais je pense que l’on doit passer par ce genre de moment pour renaître. J’avais aussi créé une société, un centre de rééquilibrage alimentaire et de minceur, mais le Covid est arrivé et j’ai été obligé de fermer. C’était retour à la case départ, avant de repartir. Je me suis fixé plusieurs challenges ; j’ai rénové la maison de ma grand-mère, je me suis lancée dans le marketing digital, et après ça, je me suis demandé ce que j’allais faire. Naturellement, l’idée du voyage s’est imposée.

Vous souvenez-vous de l’instant où vous avez décidé de partir faire le tour du monde ?

Oui, c’était en décembre l’année dernière. En réalité, j’étais dans un «Bad mood», et il fallait que je trouve un objectif. Je me suis dit que j’avais toujours rêvé de faire ça, c’était le moment, avant que ma grande entre au collège. Je suis du signe du bélier, quand j’ai quelque chose en tête en général, j’y vais à fond.

Cela vient de votre passé de sportive de haut niveau dans le basket lorsque vous étiez très jeune ?

Oui. J’étais au haut niveau lorsque j’étais cadette à Reims, je me suis blessée et cela m’a dégoûtée. C’est un milieu de rapaces, mais j’ai toujours eu cette envie de gagner, du surpassement de soi.

J’ai le sentiment que vous souhaitez vivre intensément !

Oui, c’est ça. C’est maintenant qu’il faut vivre, je ne sais pas où la vie nous mène dans cette période difficile pour tout le monde, mais c’est le moment, le moment de partir.

J’imagine qu’autour de vous, les réactions sont multiples ?

On me dit que c’est dangereux, avec des enfants, etc., mais en fait c’est dangereux partout ou c’est safe partout. Il faut aller au-delà des croyances.
Certains me disent que je suis complètement folle, d’autres que je suis courageuse.
Parfois, on me dit que j’ai trop de chance. Mais en fait, non, ce n’est pas de la chance ; pardon de l’expression, mais je me suis bougé le cul pour y arriver. J’ai un rêve et je vais le réaliser, j’ai provoqué ma chance.

Fanny et ses enfants sont prêts pour le grand départ. / ©Documents remis
C’est aussi une chance pour vos enfants ?

Oui, je veux les ouvrir au monde, aux autres cultures. Et puis surtout quand je vois leur chambre remplie de bazar, de jouets, quand je vois leurs réactions avec le catalogue de JouéClub en octobre et qu’ils veulent toute la liste, je me dis vivement qu’on parte pour qu’ils voient qu’autour du monde, les enfants sont moins privilégiés, mais qu’ils peuvent être heureux.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans l’organisation de ce voyage ?

Il fallait d’abord demander l’autorisation du père de mes enfants, et ça s’est bien passé. Je crois qu’il a pris conscience que c’était une chance pour eux. Je ne m’y attendais pas vraiment. Du coup, j’ai vraiment été obligé de le faire ce tour du monde (rires). Après, il y a eu le casse-tête de l’organisation de l’itinéraire, et puis le budget très conséquent, 35 000 € pour l’année. J’ai beaucoup travaillé, pendant six mois en plus de mon boulot, pour réunir cet argent. Je n’étais pas très présente, c’était une période difficile pour nous 3, il fallait tout gérer, encore plus que d’habitude, mais je savais pourquoi je le faisais. Maintenant, nous sommes prêts, heureux de partir, on compte les jours.

Vous allez changer de pays presque chaque mois, et vous commencez par le Népal c’est ça ?

Oui, on atterrit à Katmandou où l’on va apporter des jouets et des fournitures scolaires en association avec Alsace-Népal. Ensuite, direction la Thaïlande, le Laos, les Philippines, puis l’Indonésie, la Nouvelle-Zélande, la Polynésie, l’Amérique du Sud avec le Pérou, la Bolivie, l’Argentine, le Chili, et enfin la Colombie. Pour l’instant, je ne sais pas ce que nous allons faire à l’intérieur de chaque pays, on verra au fil des rencontres. Nous serons de retour juste avant Noël l’année prochaine.

Savez-vous déjà ce que vous allez faire en rentrant ?

J’ai déjà parlé de tout ça avec les enfants, on a l’idée d’acheter un van que l’on transformera, pour «barouder», mais en un an il peut se passer beaucoup de choses, on verra bien.

Pour suivre la tribu, rendez-vous sur la-tribu-de-fanny.com, sur Instagram : la_tribu_de_fanny et dans Maxi Flash pendant cette année exceptionnelle.

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