C’était dans la chambre du haut, celle de la tante Ida. Elle n’a jamais voulu qu’on remplace le papier ou qu’on repeigne les murs, elle aimait beaucoup ces motifs qui sentaient la naphtaline et le matelas de crin, assortis aux gros rideaux de velours rouge. Elle disait qu’il avait été posé juste après la guerre par ses parents. On a retrouvé dans l’armoire des albums photos et un rouleau entier du même papier peint.