Préalis est née en 1988, agissant exclusivement sur le territoire colmarien. Mais aujourd’hui, présidée par Adrien Schneider, elle s’est développée et intervient également à Volgelsheim, Obersaasheim et Artzenheim-Baltzenheim. « Actuellement à Colmar, on gère la restauration scolaire, mais pas l’encadrement des enfants », explique son directeur, Jean-Paul Chenot. Cela signifie que sur les neuf sites concernés dans la ville, les agents de l’association réceptionnent les repas, qui sont achetés à Happy Restauration : « Ils nous sont livrés tous les jours en liaison froide, et après on met en place les couverts, les tables, on réchauffe, et on sert, puis vient le ménage », détaille-t-il.
Conformément à la loi, un repas végétarien est prévu toutes les semaines, et au moins 20% de bio : « On est même déjà bien au-dessus pour le bio, avec 26%, presque 30. Et nos fournisseurs travaillent avec beaucoup de producteurs locaux », confirme-t-il. Néanmoins, dans les autres communes où intervient la structure, son champ d’action est étendu. Elle s’occupe de la restauration bien sûr, mais aussi de l’encadrement des enfants le midi.
Un rouage essentiel du périscolaire
Pour la partie restauration, Préalis gère ainsi 2000 élèves de maternel et d’élémentaire à Colmar, une centaine à Volgelsheim, 40 à Artzenheim et 35 à Obersaasheim. Des niveaux impressionnants. Voilà pourquoi l’association emploie 110 personnes environ. « On est une association à but non lucratif, avec un conseil d’administration, une quinzaine de membres », tient à ajouter le directeur, salarié depuis 2001. Pourtant, à l’origine, il n’est pas issu de ce milieu. Il est comptable de formation : « C’est un secteur qui me plaît parce qu’on est au service des personnes : des parents, des enfants. On est proche d’eux », affirme-t-il. C’est le moins que l’on puisse dire. Grâce à Préalis, des milliers d’écoliers mangent chaque semaine des plats sains et équilibrés.
L’info en plus
Concernant la composition des repas servis aux enfants, les associations telles que Préalis doivent respecter les cahiers des charges des communes, et la loi Égalim.