samedi 27 juillet 2024
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Le cosy mystery made in Alsace de Julia Mattera

Elle est née à Mulhouse et habite à Richwiller, mais l’auteure haut-rhinoise de 37 ans Julia Mattera n’avait pas encore été publiée localement. C’est chose faite avec Mystère et Käsekueche aux Éditions du Bastberg, une enquête aux goûts et aux couleurs de l’Alsace menée par un trio truculent de mamies. Elle sera présente ce week-end au Festival du livre, sur le stand des Éditions du Bastberg.

Maxi Flash : De quand date votre envie d’écrire ?

Julia Mattera : À partir du moment où j’ai eu le pouvoir de lire moi-même, c’est une vocation. J’ai eu envie d’écrire immédiatement, mon premier roman date du collège, c’était un polar assez sombre pour une nénette de 13 ans ! (Rires) Ma formation en Lettres m’a permis de démarrer comme libraire, et depuis 2012, je donne des cours de soutien scolaire en littérature.

Y’a-t-il un auteur qui vous a inspiré ce polar ?

Julia Mattera : Dans ma jeunesse, j’ai bien aimé lire Conan Doyle et Stephen King. Mais c’est plutôt grâce au Bastberg et l’éditeur Philippe Krauth que je me suis dirigée vers le polar… Je lui ai proposé quelque chose de tout nouveau, et de m’amuser, avec un cosy mystery. Depuis Le fermier qui parlait aux carottes et aux étoiles et Le syndrome de la brasse coulée (Flammarion), je suis dans une phase gaie et lumineuse, ma plume a changé avec la naissance de ma fille.

Le premier polar de Julia Mattera aux Éditions du Bastberg. / ©Documents remis
Pourquoi avoir choisi Turckheim ?

Julia Mattera : Pour son côté traditionnel, la préservation des coutumes. L’image d’un veilleur de nuit qui verrait quelque chose dans un cadre paisible, agréable, me plaisait bien.

Dans Mystère et Käsekueche, on parle de pâtisserie et de chats, deux de vos passions ?

Julia Mattera : Je suis très cuisine et c’est un thème qui revient avec cette idée de transmission : des valeurs, une tradition familiale, ou une émotion, cuisiner avec amour, se réunir. Les savoir-faire sont très présents aussi, ne pas saper les recettes traditionnelles, c’est ce qui est en danger dans l’histoire. Pour les chats, je les aime beaucoup, mais j’y suis allergique (rires).

Les mamies sont les garantes du patrimoine et notamment du dialecte ?

Julia Mattera : Je ne parle pas le dialecte, mais quand j’ai commencé à écrire, les mots alsaciens que j’entendais chez ma mamie sont venus de façon très naturelle. J’en ai parlé avec une lectrice, Joséphina Krasnopolski, qui m’a corrigé d’emblée quelques petites fautes. Elle a rajouté un vocabulaire un peu plus pointu (60 notes de bas de page NDLR). Ça me tenait à cœur de renouer avec ces racines que j’aime et qui n’étaient pas assez profondes.

 

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