Il est composé d’un hôtel spa, géré par sa sœur, d’un restaurant gastronomique, là où tout a commencé pour Philippe, et de la brasserie Julien joliment réaménagée, mélangeant les codes « Art nouveau » et quelques « beaux restes » du dancing qui faisait danser les couples avant l’avènement des boîtes de nuit et du disco, je vous parle d’un temps… De l’époque des parents Bohrer. Quelques vins à la carte rappellent que les Bohrer sont aussi propriétaires de vignes.
Le jeudi, à la brasserie, le plat du jour, c’est couscous. Un couscous de cuisinier, il était goûteux savoureux avec des légumes taillés en bâtonnets, pas trop cuits, une belle semoule, des pois chiches et 3 viandes, poulet, agneau et merguez. Presque royal pour un plat du jour à 10€. Le menu complet avec entrée et dessert est à 14€50. Ce jour il s’agissait d’un wrap au saumon et bibbeleskas et d’une île flottante en dessert.
Le cadre est agréable, le service diligent et la qualité des plats à l’avenant, l’adresse est à retenir. Pour des plats plus traditionnels, mieux vaut y aller début de semaine, du lundi au mercredi ou le vendredi pour le poisson, cette semaine ce fut sandre sur choucroute.
Philippe n’était pas présent, mais on nous affirme qu’il « passe » en cuisine quasiment tous les matins et surtout qu’il goûte les plats avant de vaquer à d’autres occupations. En tous les cas, l’affaire est bien managée avec Aloïse Suzzi à la direction et Arsène Muller au piano, fidèle second depuis 40 ans.
Rouffach est l’ancienne capitale des possessions haut-rhinoises des princes-évêques de Strasbourg : le « Haut-Mundat », constitué par les bailliages de Rouffach. Nombreuses sont les marques de noblesse, oriels, attributs artisanaux et porches ornant les résidences patriciennes et maisons vigneronnes.
par Annette et Bernard Kuentz