mercredi 2 avril 2025
AccueilLES ACTUSAutour de DessenheimNeuf-Brisach - Le métier qui ne fane jamais

Neuf-Brisach – Le métier qui ne fane jamais

La fleuristerie est située face à la Place d’Armes. Difficile de la rater, avec les végétaux qui encadrent son entrée. C’est devenu une institution, incontournable pour de nombreux habitués qui y viennent, dans l’espoir de fleurir leur vie.

Lucie Goupilleau a créé Le Temps d’une rose il y a 9 ans, pour vendre ses créations florales. Dans la lumière orangée de la boutique, elle a voulu créer une ambiance chaleureuse, familiale, « un peu brocante avec un côté cosy. Ça reflète ce que je veux, des choses pour tout le monde, pour tous les budgets ». Elle propose aussi des ateliers, très prisés. À tel point qu’ils sont complets jusqu’en mai : « Les gens viennent pour un moment de plaisir, hors du temps, du travail, des enfants ». Mais ce n’est pas tout. Au fond se trouve une nouveauté : l’atelier céramique Barbotine, de Catherine Sutter. Cela permet de proposer de nouveaux produits de qualité. À ce propos, Lucie Goupilleau n’est pas n’importe quelle fleuriste. Elle est maître fleuriste : « Le maître a un brevet de maîtrise, soit 6 ans d’études. On apprend beaucoup plus de techniques, donc on peut proposer plus de choses », explique-t-elle. Mais ce qui fait la qualité de ses réalisations, c’est surtout sa passion.

Une vocation qui a éclos au lycée

Une passion née au lycée. Un jour, alors qu’elle cherche un centre de table pour Noël, elle se rend chez une fleuriste. Ne trouvant rien, elle achète quelques éléments pour le créer avec ses propres mains. « Et ça m’a plu. J’ai compris que c’est ça que je voulais faire », se souvient-elle. La créativité et les rapports humains, voilà ce qui l’a séduit : « On fait partie de la vie de nos clients, du baptême au mariage. On est là pour fleurir leurs beaux et leurs mauvais moments ». Le nom de sa boutique, lui, vient de la pièce créée pour valider son diplôme. Elle l’a réalisée avec son oncle, et sa maman. Maman avec laquelle elle est aujourd’hui associée. Marine, sa sœur, a également travaillé avec elle, avant de se reconvertir. Une belle aventure collective, qui rappelle que si les fleurs finissent toujours par dépérir, les sentiments et la famille, eux, ne fanent jamais.

Le chiffre

2,5 : En mètres, c’est la hauteur de la pièce réalisée par Lucie Goupilleau pour la fin de son brevet de maîtrise. En largeur, elle mesurait près de 1,80 mètre.

ARTICLES SIMILAIRES
- Publicité -

LES PLUS POPULAIRES